La perfection n'existe pas.

"Le coeur balafré de rage j'aimerais pouvoir vivre en marge"
Je crois que cette phrase ne m'a jamais paru aussi vraie... Pourquoi le coeur d'un adolescent est-il toujours fermé aux personnes à qui il se confiait lorsqu'il était petit ? Pourquoi les parents ne pourraient-ils plus exercer leur métier de parents en laissant un peu leur enfant tranquille ? Pourquoi toujours croire qu'il y a un problème, et, s'il n'y en a pas, pourquoi toujours en trouver un ? On n'agit pas toujours de la bonne façon, ok... Mais comme le disent tous les livres, on change, énormément... Alors avant de nous demander d'agir parfaitement et comme vous l'auriez voulu, laissez-nous savoir comment nous-même devrions agir... C'est toujours la même chose... Je vois tellement de mes amis énervés par leurs parents parce que ceux-ci répètent toujours la même chose... "t'es trop sur l'ordi/au téléphone/dehors", "tu travailles pas assez bien !", "arrête un peu de faire ça...", "fais pas non plus ça...".
Mais bon sang ! On peut être parfait et agir sans la moindre erreur ! Au contraire, on agit surtout en faisant des suites d'erreurs... Mais qu'est-ce que ça fait ? Comment se fait-il que les parents qui sont censés guider nos premiers pas dans la vie nous énervent tant, nous fassent tant pleurer ? Non, certes, on est pas parfaits... Mais nous on ne leur demande pas de l'être... Alors arrêtez de nous demander l'impossible... Si tellement de livres parlent de la crise d'adolescence, c'est peut-être parce qu'on est devenu ce qu'ils ont fait de nous... Parce que depuis quelques temps on entend des "non c'est normal, il/elle fait sa crise d'adolescence..." Mais non ! Peut-être que les parents sont tellement préparés à cette pseudo crise qu'ils se l'imaginent alors que nous sommes normaux... Aussi normaux que nous puissions être en subissant tout un tas d'assauts variés... Notre corps change, notre mentalité change, nos connaissances changent, nos sentiments changent...
Alors laissez-les changer en paix...

Ouais. Ouais.

Mais ... je me reconnais pas trop en fait. Mais ... J'arrive pas à m'exprimer. Laissons tomber.

à l'aaaaaaaaaide. J'avais fait une réponse de trente kilomètres et ça a bugué () j'te jure ça m'avait pris 10 minutes -_-'.
Bon j'ai un peu la flemme de r'commencer, ça attendra. Mais c'est bien écrit.

Mdr obligé c'tait une réponse en mode "mikrofreud" XD

Allez zou j'la r'fais (gagné Mel).
Donc en fait, je suis d'accord avec toi sur le principe et le début, mais pas tout à fait sur la partie "crise d'ado". à l'origine, si des psy et médecins et compagnie ont commencé à écrire dessus, c'est face à un constat. Ils se sont rendu compte que les enfants vers tel âge subissaient une modification dans leur comportement. Le problème c'est qu'ensuite ça a été vulgarisé par les médias stupides (désolée pour les fans de TF1 et cie.) et ça devient très "in" de causer des ados rebelles et tout. Excellemment commercial. Sauf que, la crise d'adolescence, c'est exactement ce que tu décris comme le plus normal possible vu tous les changements qu'on vit. C'est normal, pour un ado. Le fait de vivre des changements le modifie, et c'est ça la crise d'ado. C'est pas un machin rebelle et violent et compagnie genre j'respecte plus mes parents pasque c'est la crise d'ado. C'est pas quelque chose qui vient s'ajouter au changement, c'est LE changement. Le simple fait d'être, comme le homard ou l'serpent (ben si vous lisez dolto, le complexe du homard...) et d'avoir une enveloppe plus à sa taille. L'ado change et les relations qu'il entretient avec son entourage ne lui correspondent plus. Elles sont trop serrées, trop ceci, trop cela. C'EST NORMAL, c'est même le signe que tout va bien. Donc à partir de ce moment là, on a besoin de changer ses relations. Le plus souvent, on est obligé de tout détruire pour tout reconstruire parce qu'on arrive pas à mettre des mots sur ce qui ne va pas dans la relation. On peut pas expliquer. Alors on envoie bouler, on coupe le cordon très brutalement parfois. Et c'est pour que les parents sachent, qu'ils ne se blessent pas, qu'on les prévient. Pas pour leur dire "attention votre enfant va devenir rebelle et vous insulter dès que vous ouvrirez la bouche" mais plutôt "restez attentifs, ouverts, votre enfant change, vous devez rester présent et ferme mais ne surtout pas vous blesser etc etc.". On a beau les envoyer bouler, on a énormément besoin des limites qu'ils nous posent. C'est dur de se les fixer. Et le problème alors, c'est plus qu'on "file un mauvais coton" etc. c'est pas qu'on est plus cadré, mais c'est qu'on se sent pas important. Se faire engueuler, c'est se sentir exister. Et quand on se dit que c'est pour notre bien, c'est encore mieux, parce qu'on existe plus seulement comme un objet pour se défouler, mais vraiment comme un être humain qui compte pour ses parents. Et c'esdt le jour où, pour X raison, on n'a plus ses parents pour nous cadrer, qu'on se rend compte à quel point on en a besoin.

(mikrofreud ^^)

En fait j'ai pas du totu réussi à mettre des mots clairs sur ce que j'avais dans la tête, mais j'me comprends.

Bah à la rigueur je dirai que je préfère ta réponse au texte de départ, j'aime bien les deux mais j'sai spas j'préfère le deuxième.
En tout cas c'est un texte très interressant. Et tu m'impressiones avec ta culture on dirait que tu lis des dizaines de livres par semaine.