C'est juste un essai pour savoir si yes or not to be ça vaut la peine de commencer (ou plutôt "continuer") cette story... J'vous met le permier chapitre (de toute façon y a que lui qui est fait, pour le moment °¬¬) et attend des commentaires (instrictifs, si possible :super:) of your part :chouette: Certes, vous allez pas
beaucoup avancer avec un seul chapitre, mais c'est uniquement pour [insérez ce que j'ai dit plus haut ici] :shy: Merci de votre attention :super:
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Mily grogna en ouvrant la porte de la chambre. La pauvre dame naine se démenait pour que la jeune fille perde cette vilaine habitude de rester jusqu'à tard dans son lit. Celle-ci avait beau lui répéter qu'elle n'était pas comme la naine de chambre et que ses tâches au sein de la communauté n'étaient pas les mêmes, ça ne changeait en rien son comportement matinal.
- Vyolett ! Pour l'amour du ciel ! Lève-toi, paresseuse ! C'est aujourd'hui qu'il vient voir si tu as les aptitudes requises. Allez !
Sous son habituel tablier vert, sa robe bleu de ménagère et son châle marron sentaient déjà le propre. Elle ne les mettait que pour les grandes occasions, et d'après elle, ce jour là faisait partie de ces moments exceptionnels qui n'arrivent que quelques fois dans la vie. La naine de ménage laissa échapper un soupire de désespoir en l'entendant gémir et alla ouvrir les rideaux avec la démarche particulière qu'ont les nains sur leurs courtes pattes.
- En plus il y a de l'orage et du vent aujourd'hui ! Alors tu n'as pas intérêt à être désagréable avec lui ! Il sera certainement de mauvaise humeur !
Elle revint vers le lit et tira les couvertures délibérément pour lui faire quitter la douce chaleur de sa couche. Pour réponse à cette attaque, Vyolett se mit la tête sous le polochon en grognant.
- Tu es désespérante, Yvy, soupira Mily. Après tout le mal que l'on se donne, moi et les autres nains, comment nous remercie-tu ? En passant ton temps à imaginer Dieu sait quoi en restant perchée sur la colonne de roche du jardin !
Ses longues boucles rousses se secouaient en suivant ses déplacements. Les courts cheveux bruns de la jeune humaine restaient au chaud sous le polochon. Mily souleva le boudin, le lui arracha des mains et le jeta à l'autre bout du lit. Elle la secoua doucement en lui murmurant à l'oreille avec un sourire moqueur :
- Il y a une bonne soupe froide à la tomate et au potiron qui t'attend sur la table !
En entendant ces mots, l'esprit de Vyolett se mit tout de suite à bouillonner et son corps se redressa en pensant à la délicate saveur du potiron légèrement sucré et au goût amer de la tomate pas encore mûre.
- Ah ! ricana la naine. Je sais trouver les mots pour amadouer la plus paresseuse des créatures de cette maison !
- Je dormais pas, murmura-t-elle en se frottant les yeux. Je somnolais.
- Pense un peu à ce qui pourrait t'arriver si il découvrait ça !
Elle avait tellement bien dormi cette nuit là que la dormeuse avait presque tout oublié de ce monde.
- Qui ça, "il" ? demanda-t-elle en ouvrant deux yeux d'un violet sombre encore endormis.
- Seigneur, gémit-elle. Mais le Chasseur, pardi ! Allez, hâte-toi un peu !
Ah oui, le Chasseur…
Elle l'aida à se laver et à s'habiller. Vyolett n'avait pas une garde-robe très fournie, mais elle avait le juste nécessaire. Elles décidèrent que la jeune fille mettrait sa tunique noire qui se serrait comme un corset et sa longue jupe bleu nuit – qu'elle n'affectionnait pas particulièrement ; elle préférait les pantalons, mais culture et traditions obliges –, puis elles allèrent dans la petite salle à manger. Contrairement à la chambre, qui semblait taillée dans un roc marron dont le mur qui était face à la porte était pourvu d'une grande fenêtre, la pièce était sombre et comme recouverte de planches de bois.
Karl et Ulrik étaient entrain de discuter métallurgie – les deux nains étant forgerons –, assis à la table rectangle qui trônait au milieux de la cuisine/salle à manger. Karl était un nain qui avait presque tout d'un farfadet avec son nez et son menton crochus et son visage fin, mais ses cheveux blonds adoucissaient son allure de petit resquilleur. Ulrik, lui, avait une tête plate et des traits fins entourés d'une chevelure châtaigne. Il se tournèrent vers Vyolett dès qu'elle eu franchit le pas de la porte, accompagnée d'une Mily qui se pressait de tous les côtés pour préparer la maisonnée à la venue du Chasseur.
- Regardez comme notre chère madame Mily s'agite pour préparer l'avenir d'une demoiselle qui n'est pas naine et même pas sa fille, miaula Dave.
Dave était un chat aux formes délicates et aux muscles assez développés pour sauter sur le manteau de la cheminée d'un seul bond. Son pelage noir et soyeux lui donnait l'allure d'un voleur et ses magnifiques yeux vert émeraude ne faisaient que le rendre encore plus suspect. Oui, un chat qui parle, parfaitement ! Mais il ne sait rien faire d'autre, ni se transformer en humain, ni faire de la magie…
Pourtant, cette espèce que l'on nomme "Chat-halor" — allez chavoir pourquoi — ne parle pas pour rien dire, au contraire ! Les paroles les plus insignifiantes qu'ils peuvent prononcer servent à faire réagir et apportent des réponses à de nombreux problèmes. Simplement, ils ne servent leurs réponses qu'entourées d'une coquille de mots bien compliquée à casser, ce qui implique d'avoir beaucoup de patience et un goût prononcé pour les énigmes… Quoique ça ne soit pas vraiment prouvé…
- Ca te pose un problème que je sois une humaine orpheline, peut-être ? demanda l'intéressée en levant un sourcil.
- Non. Mais dis-toi bien que dans une bonne demi-heure tu vas vivre LA rencontre de ta vie, lança-t-il en s'avançant vers elle puis en se frottant à ses jambes en ronronnant.
…Mais des fois on se pose des questions…
La demoiselle salua Karl et Ulrik et s'assit à la table pour engloutir son potage. Tout simplement délicieux ! Elle passait la langue sur les lèvres quand l'oncle Tom ouvrit la porte avec un grand fracas. Il s'avança dans la pièce en écarta les bras.
- Vyolett ! s'exclama-t-il. Ma p'tite nièce adorée !
- Tommy !
Elle courut vers lui et il la serra fort. Elle adorais l'oncle Tom, Tomey de son vrai nom. C'était une vraie armoire à glace à la façon naine et il était plus grand que les autres. D'habitude, les nains arrivaient à la poitrine de l'adolescente, mais Tom les dépassait tous d'une tête. Ses cheveux bruns étaient coiffés en brosse et il avait toujours son bouc soigneusement rafraîchit. D'après Mily, ce nain a un style en avance sur son temps. C'est vrai que la coiffure en brosse ne se trouvait pas à chaque coin de rue…
- Alors ma cocotte préférée, commença-t-il, ton heure approche y paraît !
- Ne commence pas à lui faire peur, Tomey !
Mily se tenait sur le pas de la porte qui se trouvait à côté de la cheminée, les mains sur les hanches, un sourire railleur au coin des lèvres. Tom émit un rire nerveux quand elle lui demandait s'il l'avait oublié.
- Eh eh eh… Bien sûr que non ma chère Mily !
Il embrassa la maîtresse de maison, non sans adresser à sa nièce adoptive son célèbre clin d'œil complice lorsqu'il lui demanda si Vyolett levait tard, comme il lui l'avait recommandé.
Karl et Ulrik se levèrent et embrassèrent chaleureusement leur cousin, ainsi que Dave qui se laissa prendre dans ses bras. Tout le monde aimait l'oncle Tom, nain unique en son genre qui passait son temps à fabriquer pleins d'objets à partir de déchets.
Soudain, Dave sauta sur le tablier de forgeron d'Ulrik et redescendit aussitôt, laissant quelques poils noirs sur le cuir marron clair.
- Grombl, grogna le pauvre nain, il ne manquait plus que la diva aux yeux verts fasse exprès de me signer un autographe poilu !
Il frotta la zone touchée et remarqua une tache noire grosse comme un pouce due à un exposition à la chaleur. Le chat alla se percher en ricanant sur le manteau de la cheminée.
- Maintenant, dit-il, tu as la certitude que ce que l'on raconte au sujet de la noble race des Chat-halor est vrai ! Alors vérifie d'abord ce qu'il y a et grogne après.
Ulrik fit la moue et répliqua :
- Ce ne serait pas plus simple de me le dire directement, qu'il y avait un endroit fragile sur mon tablier ?
- Tu le connais, lança Mily, toujours entrain de se compliquer la vie !
Vyolett leva les yeux au ciel en soupirant. C'est ce moment là que choisit quelqu'un pour frapper à la porte d'entrée.
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Bon, c'est tout pour le moment. J'ai pas mis
tout le premier chapitre, mais dites-moi d'abord ce que vous pensez de
ça :shy: