Quel titre ! Je me demande si vous allez accrocher... Mais il faut que j'écrive avant de surement faire une déprime et fermer mon compte sur neo et ici, parce que ce qui s'est passé me fait pleurer, rien qu'en ce moment, j'innonde mon clavier de larmes...
D'abord, je dois vous présenter le contexte.
J'étais en plein cours au centre equestre, en train de m'éclater avec un cheval que j'ai monté aux championnats de France, et qui peut atteindre des vitesses fantastiques, quand le prof a dit que le cors se terminait. Je me suis arrêté parce que tout le monde disxcutait et quand je me suis approchée, j'ai enendu Christophe (mon prof) dire :
"-Faites vos adieux à Jacobin ce soir, car il va surement partir demain.
-Où ? est-ce que j'ai demandé, catastrophée, car c'était le cheval qui me donnait le plus de bonheur, un bijou à l'état pur...
-A la boucherie...
-Pourquoi ?!!!
-parce qu'il a été jugé trop dangereux, il a quand même envoyé une vingtaine de cavalier à l'hopital depuis qu'il est là !! Et puis, à cause de ça, nous n'avons pas trouvé de repreneur..."
Nous sommes descendu de cheval. J'avais les larmes aux yeux, et quand j'eu fini de panser (nettoyer) Igor, le cheval que je montais, j'ai rangé ses affaires et je suis aller voir Jacobin, mon bébé...
C'est le seul cheval du centre qui me reconnaît et qui me fait le fête quand il me voit.
Quand je suis rentrée dans son box, on a joué un peu, puis je me suis assise dans le fond de son box pour le regarder.
J'ai finie par éclater en sanglot.
Il devait se demander ce qui se passait, parce qu'il est venu se frotter contre moi, et finalement, il s'est allongé tout à co^té de moi, et j'ai mis ma tête contre son épaule...
Ma mère est venue me chercher, et pour me forcer à partir du box, il a fallut trois cavaliers + ma mère.
Qand on est rentré, je lui ai parlé de l'acheter et de le mettre en pension dans le pré de l'autre côté de la forêt, juste à côté de notre maison, elle a refusé catégoriquement.
Mais je sais que le soir même elle en avait parlé avec mon père.
Le lendemain matin, en cours, je n'avais pas le coeur à écouter les cours, je me suis tapé un mot dans le carnet.
Je suis rentrée, maman m'attendait avec un grand sourire, en disant que papa et elle était d'accord pour acheter Jacobin, puisque j'étais la seule cavalière qu'il n'avait jamais mis par terre et que c'était une bonne cause de le racheter de la boucherie...
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