J'ai le sommeil si lourd, et toujours agité,
Derrière mes paupières, des yeux écarquillés,
Tu ne sais que rêver de poèmes assombris,
De cauchemards créés devant l'écran maudit...
De toi, j'entends des rires, et des lamentations,
Une vie malmenée, amitié et passion,
Je rêve, moi, toujours, d'une nuit pétrifiée,
Pour un soir seulement, je n'aurais de pensées...
Et dans l'ombre, je fuis le regard des comètes,
Marchant dans la lumière, des proses plein la tête,
Tu es mon double étrange, un miroir de fumée,
Amitié et ténèbres, lumière et amitié...