Allez zou j'la r'fais (gagné Mel).
Donc en fait, je suis d'accord avec toi sur le principe et le début, mais pas tout à fait sur la partie "crise d'ado". à l'origine, si des psy et médecins et compagnie ont commencé à écrire dessus, c'est face à un constat. Ils se sont rendu compte que les enfants vers tel âge subissaient une modification dans leur comportement. Le problème c'est qu'ensuite ça a été vulgarisé par les médias stupides (désolée pour les fans de TF1 et cie.) et ça devient très "in" de causer des ados rebelles et tout. Excellemment commercial. Sauf que, la crise d'adolescence, c'est exactement ce que tu décris comme le plus normal possible vu tous les changements qu'on vit. C'est normal, pour un ado. Le fait de vivre des changements le modifie, et c'est ça la crise d'ado. C'est pas un machin rebelle et violent et compagnie genre j'respecte plus mes parents pasque c'est la crise d'ado. C'est pas quelque chose qui vient s'ajouter au changement, c'est LE changement. Le simple fait d'être, comme le homard ou l'serpent (ben si vous lisez dolto, le complexe du homard...) et d'avoir une enveloppe plus à sa taille. L'ado change et les relations qu'il entretient avec son entourage ne lui correspondent plus. Elles sont trop serrées, trop ceci, trop cela. C'EST NORMAL, c'est même le signe que tout va bien. Donc à partir de ce moment là, on a besoin de changer ses relations. Le plus souvent, on est obligé de tout détruire pour tout reconstruire parce qu'on arrive pas à mettre des mots sur ce qui ne va pas dans la relation. On peut pas expliquer. Alors on envoie bouler, on coupe le cordon très brutalement parfois. Et c'est pour que les parents sachent, qu'ils ne se blessent pas, qu'on les prévient. Pas pour leur dire "attention votre enfant va devenir rebelle et vous insulter dès que vous ouvrirez la bouche" mais plutôt "restez attentifs, ouverts, votre enfant change, vous devez rester présent et ferme mais ne surtout pas vous blesser etc etc.". On a beau les envoyer bouler, on a énormément besoin des limites qu'ils nous posent. C'est dur de se les fixer. Et le problème alors, c'est plus qu'on "file un mauvais coton" etc. c'est pas qu'on est plus cadré, mais c'est qu'on se sent pas important. Se faire engueuler, c'est se sentir exister. Et quand on se dit que c'est pour notre bien, c'est encore mieux, parce qu'on existe plus seulement comme un objet pour se défouler, mais vraiment comme un être humain qui compte pour ses parents. Et c'esdt le jour où, pour X raison, on n'a plus ses parents pour nous cadrer, qu'on se rend compte à quel point on en a besoin.
(mikrofreud ^^)
En fait j'ai pas du totu réussi à mettre des mots clairs sur ce que j'avais dans la tête, mais j'me comprends.