J'aimerai bien écrire quelque chose, comme le combat épique d'un dragon, d'un démon, mais Zyl est si lointaine, comparée à Wywan, ou Sheeva. Comme tout le monde, je laisse une partie de moi dans mes personnages, une partie différente à chaque fois, au point que mon humeur déteint toujours sur mon jeu. Alors, puisque je suis Wywan, en ce moment, du moins pour ce qui est des réactions, attendez vous...à du bon vieux chaos bien brutal. Je peux sourire. Être heureuse. Avoir envie d'arracher la tête de la première personne qui passe. Pleurer. Ces étonnant comme ces périodes sont des moments horribles de surproduction ou de sousproduction. Pas de juste milieu. Mais pourquoi je déprime, maintenant? Du coté amical, ça s'est pourtant arrangé. Pas avec la bonne personne, mais avec d'autres...
Du coté amoureux, nada, bien sûr. Je n'aime personne, personne ne m'aime, ça tombe bien...
Et ben? Peut-être que je déprime parce que, honnêtement, je m'ennuie. Mais les fins d'années sont traditionnellement passionantes, chez nous. Non, je ne m'ennuie pas. Peut-être un peu. Beaucoup. Pas le droit de déprimer tranquille. J'ai aucune raison, donc...Bah, de toutes manières, je sais pas pourquoi, mais je suis pas la fille qui déprime. Viviane, elle peut pas déprimer? Ah bah nan, alors, tout se passe bien de son coté. Le pire, c'est que c'est vrai. Et plus je m'en aperçoit, plus je relis notre guide du suicide par ordinateur interposé. Tsaaaaah...
J'aimerais pouvoir vous dire quelque chose d'interessant, d'autre que ma vie ou que d'inspi montées brutalement à la première strophe pour redescendre dès la seconde. Que ma vie connait un grand changement, un autre que ceux auxquels je suis habituée. Les mauvais. Ceux qui réussissent à me plonger dans la déprime la plus noire possible. Ma chère maman adorée. J'aimerais dire que je ne passe pas mes semaines à me morfondre dans l'attente des week-end, et mes week-end à me morfondre dans l'attente des vacances, et mes vacances à me morfondre dans l'attente de la fin de ma vie. Et je mets le plus de distance possible entre mon ennui et la fin de ma vie. Je suis peut-être une déprimeuse à tendance chronique, mais je ne suis pas une suicidaire. Aïe, et voilà, je tombe dans le mélo. L'adolescente qui fait de graaandes réflexions classiques sur la mort? Laissez-moi vomir. Le dessin marche plutôt bien, là, tout de suite. Peut-être que c'est parce que je dessine ma très chère Wywan. Il y aura une suite à l'instant philosophique, et je n'ai pas forcément besoin de réponses, c'est juste histoire d'écrire, et tant qu'à faire...>>