Longue recherche ... en vain ? [Anathël et Zalya]

Zalya s'appuya sur le rempart, épuisée. Ça faisait près de deux heures qu'elle arpentait les rues de Liaven sans trouver la moindre trace du cambion de son coeur (OH, c'est meugnon :shy:). Elle se laisse glisser le long du mur, le souffle court et l'espoir et le moral au niveau moins quarante.

@C'est désespéré ... A croire que cette ville est tellement grande qu'on ne peut même pas y retrouver un démon !@

Ele dégaina ses dagues et, afin de se calmer et de se changer les idées, se mit à jongler avec.

*Anathël flanait ici et là, séparé pour le moment de son encombrante volaille (composée de cinq poules, d'un coq, d'un bon nombre de poussins et de quelques employés chargés du ramassage des oeufs). Le cambion était vétu, comme à son habitude, d'épaisses bandelettes de lin noir qui le faisaient ressembler à une momie un peu plus propre et élégante que la moyenne. Sans être franchement plus grande. Mais, entre deux morceaux de tissu qui couvraient son visage, on percevait sa peau rougeâtre et ses deux bô yeux noirs, qui luisaient pour le moment d'inquiètude. Anathël s'inquiètait pour Gwenyll. Elle était si jeune, et savait certe se défendre, mais le plus souvent au prix d'explosions de bâtiments! Anathël s'inquiètait pour Wywan. Sauvage, revenue à la vie avec une bonne quantité de cases en moins, elle errait, il l'avait appris, comme mercenaire et tueuse. Et Zalya, bien sûr! Anathël rongeait son frein (Si quelqu'un connait le pourquoi de cette expression, prière de me mp) à l'idée de son elfe, son elfe à LUI puisse être perdue à jamais. Il avait du se montrer trop distant, et se donnait à présent l'envie de se flageller lui-même, s'il n'y avait les poules à garder et la famille à retrouver...

Donc, il flânait. Quelques cheveux aile-de-corbeau s'échappaient du lin qui couvrait son crâne, qu'il réorganisa de manière plus élégante sans même y penser. Puis il manqua de trébucher sur ce qui, de près, ressemblait à une machine-tranchoir. Des morceaux coupants qui volent dans tous les sens. Anathël fit:*
Oh.

Zalya, dont les dagues venaient de tomber suite à une baisse d'attention de sa part, les ramassa en grognant :

- Vous pouvez pas faire attention, que diable !

Puis elle leva les yeux vers son percuteur ...

- Oh.

Elle resta bête, la bouchée bée. Puis elle soupira, se leva et rangea ses dagues.

- Encore vivant ? Que c'est surprenant !

Puis elle croisa les bras et posa un pied contre le mur, le regard froid et la capuche rabattue en arrière.

Je perçois la joie indicible de tes paroles, ma petite elfe...

*Il eut un sourire douloureux.*

Il semble bien que je sois vivant, ou alors t'es au courant de choses que je ne sais pas...

*Il grimaça de nouveau.*

@...Toujours aussi agréable de se faire mordre à la gorge par celles qu'on aime. Zal, Wy, Gwen, même combat? T'es pas sorti de l'auberge, mon pauvre gars...@

*Il lui lança un regard neutre et un sourire oblique.*

A sa remarque sur sa joie, elle sourit doucement.

- A croire que je commence à bien savoir cacher mes sentiments.

Elle avait encore du mal à respirer après ses courses dans les rues ...

- Et si je suis aussi essoufflée, c'est parce que je t'ai cherché partout dans la ville.

Elle avait dit ça plutôt froidement. Mais elle ne savait que penser ni dire ... Elle était ... dépaysée. Elle hésitait entre lui sauter dessus et l'embrasser ou lui faire la morale. La deuzième solution lui parut risible ... Elle qui était partie pour draguer tous les mecs de Liaven pendant son absence ... Elle décida alors d'attendre simplement sa réaction.

*Anathël haussa les épaules. Il lacha un profond soupir. Il ne savait à vrai dire que faire. Il était fatigué, épuisé, soulé par la foule, et il ne savait toujours pas comment réagir à la présence de de sa bien-aimée. Bien-aimée...Ou à peu près. Le cambion s'avança un peu, hasita, puis resta figé sur place.*

Je t'ai cherchée aussi. Pas où il faudrait, on dirait...

*Anathël battit des paupières, et esquissa un sourire en réponse à celui de Zalya. Il ne savait pas même où il en était rendu avec elle. Fallait-il lui sauter au coiu joyeusement et l'embrasser, ou tenir ses distances et taper la causette (même s'il était du genre non violent, il s'agissait-là d'un cas ou il pouvait sans remords frapper quelqu'un (Bwaaaah T_T))? La première solution lui plairai sûrement, le seul problème, c'est qu'elle pourrait tout aussi bien lui coller une baffe qu'il n'avait pas franchement envie de recevoir.*

(Distraite par un Ryu, je mets du temps à taper xD)

(Frappe le ... ^^)

Zalya le regarda en se mordant la lèvre, puis fit un sourire douloureux et triste.

- Tu sais, An ...

Elle poussa un long soupir ...

- J'ai comme l'impression que tout ça .... tous nos sentiments s'envolent comme les feuilles dans le vent ...

Elle détourna le regard, comme pour éviter à avoir à faire à des yeux pleins de tritesse ou d'un quelconque sentiment ... qui pourrait déplaire à l'elfe.

- Et je sais pas si ... finalement ... on ferait pas mieux d'arrêter tout ça là. Tu sais, tu as sufisamment de soucis pour t'inquièter pour une pauvre petite elfe lunatique et qui te montre si peu d'affection.

Elle rabattit sa capuche sur son visage, piur cacher ses larmes. Mais qu'était-elle en train de dire ?

- Tu sais ... J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce que tu attends de moi. Et nous sommes trop ... opposés et ... tu es sarcastique, je prends tout au premier degrès; tu es calme - ou presque- et moi, je vis sous l'impulsion de mes émotions ... Tu es ... parfait et je suis profondément débile et imparfaite ...

Elle s'arrêta, la gorge trop nouée pour continuer à parler ...

Ah.

*Une envie irrépréssible de se foutre une claque monta dans le coeur d'Anathël. Il était de nature pessimiste, comme beaucoup de descendants de démons -Gwenyll était une sorte d'exeption un peu étrange-, et avait immédiatement compris:*
"Je ne veux pas te blesser, An, mais je ne t'aime plus, on a été trop longtemps ensemble pour que ça continue à être interessant."
*Le semi-démon détourna le regard, l'air toujours aussi neutre. Mais ses yeux entièrement noirs étaient légèrement plus humides, et il déglutit.*

Très bien. Tu es libre. Tu as toujours été libre, Zalya. Fait comme bon te semble, à présent. Tu n'as qu'une vie, je ne voudrais pas m'y scotcher pour l'éternité...

*Il eut un sourire blessé*

...D'autant que tu mérite mieux que quelqu'un dont l'ambition se résume à un plus grand poulailler...

Elle eut un mouvement brusque et lui attrapa le bras, quelle serra de toutes ses forces.

- Mais non !

Elle respirait fort, les yeux pleins de larmes ... Sa capuche était retombée ... Ses cheveux formaient un rideau devant son visage.

- Je ne veux pas que tu croies que je ne veux plus de toi !

Elle sourit.

- Loin de là. Je t'aime toujours, voire un peu plus ...

Puis elle soupira.

- Mais j'ai l'impression que je suis un fardeau pour toi. Moi, je n'ai aucune ambitiona lors pourquoi critiquerais-je la tienne, même si elle est peut-être un peu bécasse ... ?

*Il hocha de la tête.*

Non. Non...Tu en as assez...Non? JE suis un fardeau pour tous et toutes. Peut-être que je devrais moi-même causer notre séparation? J'ai été inutile au point de te mettre en tête des idées éronnées. Tu n'as pas à te sentir genée, ma Zalya, parce que tu es libre...

*Le cambion était mortifié, mais parlait d'une voix calme, peut-être un brin cynique, mais ses idées étaient franches. Comme Wywan, il était fataliste, et, comme elle, il s'était habitué au fait que les "autres" aient le droit à la liberté que la plupart des alus et des cambions n'ont pas. Parce que les hybrides sont forcément aux ordres des démons supérieurs. Une situation que Wywan n'avait jamais toleré, étant élevée dans les rues d'un monde mortel, mais à laquelle Anathël avait su se résigner.*

Parce que tu es libre, Zaza...Si...Tu...Veux...Je m'en vais?

Elle pleurait en le fixant de ses grands yeux bleu turquoise.

- An ... Si tu pars, je serai quoi ?

Elle avait dit ça, la gorge serrée, d'une vois désespérée. Ses yeux brillaient au soleil, ses maisn étaient posées sur le bras du cambion, ses doigts étaient crispés ... Et fins ... Si fins. Trop fins. Elle dépérissait en fait ... Depuis la résurrection de Wywan, elle n'avait plus trop mangé, voire pas du tout durant ces trois derniers jours ...
Alors elle fixait ce qui représenté son seul espoir de vivre normalement, de retrouver goût à la vie ...

- Je veux être libre, oui. Mais pas une libre seule. Quitte à être emprisonnée mais pas seule ... accompagnée ...

Alors...Tu ne me chasses pas? (oh pitaing...), j'ai peut-être encore des choses à apprendre? Si tu veux, je peux rester à tes cotés sans te servir de...compagnon? Ou tu n'aimes pas les chiens de garde? Baaaaaah, je t'aime, abrutie, je t'aime!
*Il avait parlé très vite, et s'était presque débrouillé pour que la fin de sa tirade soit incompréhensible. Fort heureusement pour lui, sous une couche épaisse de bandelettes, et quand on avait la peau naturellement rouge, il était difficile de voir les larmes et le rosissement.*

Elle fut étonnée par son comportement mais fit comme si de rien n'était ... Elle posa ses mains sur le visage du cambion et murmura tendrement :

- Moi aussi, je t'aime, abruti ...

Elle passa ses doigts entre les bandelletes pour toucher ses joues rouges et l'embrassa doucement mais avec langueur ...

Ah?
*Fit-il avant de faire:*
Mmph.
*Et de répondre à son baiser.*
#J'avais cru comprendre que...Rhaaaa, c'est toujours la même chose. Je suis stupide...#

#Entre stupides, on doit se soutenir, non ?#

Elle caressait les joues du cambions du bout de ses doigts squelettiques tout en continuant de l'embrasser avec un peu plus de fougue ... Puis elle s'arrêta et l'observa en souriant.

- Alors, nous avons tous les deux cru que l'autre ne nous aimait pas, n'est-ce pas ?

Et bieeeeeeeeeeeen...Je crois bien, en fait.
@Anathël, la perpicacité en action. Mais quelle buse j'suis! ><@
Tu as maigri, ma petite elfe adorée.
*Il recula d'un pas.*
Hé, mais...T'es squelletique! Tu serais pas en train de nous faire de l'anorexie? T'es malade? C'est la cuisine locale?
*Sa voix chevrotait presque d'inquiètude, et il se mit à fouiller dans le sac de cuir qui lui pendait sur le coté pour dénicher quelques morceaux de dinde fumée.*

Elle regarda le sac bougeait sous l'action des mains frénétiques du cambion, à la recher de nourriture, avec crainte et frayeur ...

- Très peu pour moi ...

Gémit-elle avec une grimace ...

- J'ai plus ... très très faim, ces temps-ci ...

Elle croisa ses bras devant son ventre et regarda toujours avec autant d'inquiétude le sac du cambion.

Tu vas manger, Zalya. Je te fais un sandwich?
*Il avait sorti quelques lamelles de viande fumée, parsemées de petits grains de poivre. Son déjeuner. Personne n'a dit que les cambions n'avaient pas le droit aux sandwichs à la dinde, nan mais!*
Tu vas manger.
*C'était une affirmation. Gwen était déjà anorexique, Anathël ne voulait pas réiterer ses erreurs. Il s'était mis en tête de protèger "son" trio, càd son amante, sa soeur et sa nièce...Zalya, Wywan, Gwenyll...*

Elle prit le filet qu'il aavit entre ses mains et le regarda avec dégoût avant de murmurer, la gorge serrée :

- Je fais ça pour toi.

Elle l'avala en grimaçant encore plus ...

- BAAAH !!

Puis elle soupira ....

- J'te jure, ce qu'on ferait pas ...

Une pomme? Gwenyll m'a laissé un pommier, au Manoir...Et je dois dire qu'elles sont délicieuses. Mange tant qu'c'est mort.
*Il lui tendit une pomme sans nom, aussi grosse qu'un pamplemousse, d'un rouge éclatant, sur lequel se reflétait la lumière du jour.*
Tu as interêt à te nourrir plus que ça, tu sais...Ou je te place en pension chez les hobbits! Ma petite Zalya...
*Il afficha sa fausse grimace habituelle, qui le rendait si...Kawaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaï! et herm ouspe, et sourit en haussant un sourcil.*

J'ai jamais cru en rien, moi, je crois...
*Il poussa un soupir à crever le coeur et, sans prévenir, la serra dans ses bras. Sans cesser de soupirer.*
Mais je sais que je t'aime...
@Anathël le romantique? Hm...Oubliez ça. Et je peux même parier que je vais me recevoir une baffe dans les cinq secondes...@
*Le cambion s'aggripait avec fatigue et compassion à Zalya, yeux fermés, ailes retombant mollement dans son dos.*

J'suis fatigué, ma belle Zaza, fatigué...
*Il s'accrochait toujours à elle, définitivement claqué. Le bonheur de l'avoir retrouvée ne suffisait apparemment pas au cambion pour se maintenir sur pied. Il agita la tête d'un air désesperé.*
Ze t'aime...
*Il ferma les yeux et resta obstinément serré contre elle. (freeeeee hugs!=D)*

Elle le regarda, inquiète, puis déclara avec enthousiame ...

- Et une chambre à l'auberge, une !

Elle déposa un délicat baiser sur sa joue.

- Faut bien qu'il se repose mon cambion adoré ...

Elle le tira vers la bâtisse avec gaieté ...

(TU POSTEUH ! :super:)