Connaissance

L'ombre...

Encore...

Marcher...

L'homme ouvrit les yeux et regarda le sombre toit de la forêt, il savait qu'une de ses crises de larmes n'était pas très loin. Une crise longue et douloureuse. Il serait encore obliger de se faire mal pour s'arrêter.

Marcher l'aidait à ne plus penser et lorsque le vent dans les arbres bruissait, il l'écoutait, tout ouïe.

Puis reprenant ses esprits, il s'allongea au pied d'un arbre et ferma les yeux, les ténèbres l'enveloppant. Il avait fin et s'attendait à tout instant à sentir la poussée douloureuse dans son dos de l'aile.
Doucement et de plus en plus net, un visage lui apparut, et il se raidit. Le visage d'une jeune fille de 16 ans, souriant et tendre.
Puis il vit des flammes, de l'eau, de la terre, une gifle d'air, entendit des cris, et se souvint du corps démantelé qu'il avait retrouvé. C'était de sa faute si elle était morte.

Il rouvrit les yeux et se rappuyant sur ses coudes, sentit la montée de larme, qui venait de son coeur, comme si on avait percé un trou dans son âme.

Alors il se releva et courut à en perdre haleine, allongeant de plus en plus les jambes, s'obligeant à respirer pour ne pas avoir à pleurer. Mais les larmes montaients de plus en plus douloureuses, sans qu'il puisse s'empêcher de commencer à hoqueter.

A bout de force, au coeur de la forêt, il s'arrêta et tournant sa tête vers le présumé ciel, il laissa la tristesse le dévorer, lui, l'image vivante de la détresse. Il sentit une larmes s'écraser sur le rubis de son poignet gauche et vit que la cicatrice dans son bras avait pris une teinte rouge.
Il laissa libre cours à sa peine, et les larmes de sang s'écrasèrent les une après les autres autour de lui.

Sans force, il se coucha à terre, et se laissa pleurer, son corps se soulevait à ses violents hoquets. Puis il essaya de se redresser, mais ne put.

Il prit à grand peine sa respiration et se dressant il hurla, un cri de bête blessé, qui se répercuta dnas toute la forêt, atteignant les limites même de la ville. Ce qui laissa croire au habitants qu'un bête sauvage errait dans les bois.

Sans avoir tout à fait tort...

Nathaniel se laissa aller contre la terre, ses larmes formant une mare de sang autour de lui...

Nathaniel ouvrit les yeux avec difficulté.

Le ciel était à peine perceptible à travers les arbres. Il tenta de se redresser mais retomba sur le dos, l'effort ayant été trop dur pour son corps endolori.

Avec un grognement, il compri qu'il allait avoir besoin d'aide.

Il ne peut qu'observer les traces de sang qui avaient résisté tant bien que mal à la rosée du matin. Vu l'ampleur de sa fatigue et l'étendue des trace, soit il avait pleuré plus que de raison, soit il avait vraiment du se torturer pour arrêter de hurler et de verser toutes les larmes de son corps.

Sa solitude le réconforta, mais l'inquiéta, car si personne ne venait l'aider à se relever, il risquerait d'y rester.

Il ferma les yeux et surt inconsciemment qu'il avait perdu le contrôle de son corps.
Il se rendit compte qu'il se levait et alignait quelques pas, vacillant... Vers où ?

Il était perdu, sans boussole, et errer dans les ténèbres ne l'enchantait pas, car il craignait manquer de nourriture... Il savait que tout ce qui l'entourait n'était q'arbre et verdure.

Avec difficulté, il rouvrit les yeux et observa que la terre ondulait et qu'il lévitia t à quelques centimètres du sol. Les bras tendus en avant, il se crispa, et, les paumes vers le ciel, les rubis et la demi-lune luisant, il invoqua son pouvoir, se laissant envahir par sa puissance jusqu'au tréfonds de son âme...

Mais rien ne se passa, et il retomba sans force contre le tronc d'un arbre certainement centenaire.

Le choc fut rude, mais la douleur ne l'atteignait pas, tant son corps s'était endormi pendant la nuit.

Il crut aperçvoir un éclat entre le feuillage des arbres et en plissant les yeux, il observa ce qui aurait pu être une étoile.
Son esprit quitta son corps, et l'image même de son âme s'envola vers les cieux, sa seule aile l'eomporta bien plus haut que les frondaisons des plus grands arbres ne pourraient jamais atteindre. Et il lui vint l'image qu'une étoile naissait du silence et de l'abysse ténèbreuse de la nuit. Emu par cette pensée, il se laissa glisser sur un courant d'air léger comme une plume...
Porté par le vent, il restait toujours en vue de son corps... Mais en regardant plus attentivement son visage, il vit ne tâche noire, étrange, qui n'était pas là quand il avait vu son reflet dnas les flaques. Il s'approcha de quelques coups d'ailes adroits, et du bout de son doigt tremblant, effleura la surface de cette séduisante tâche sombre...

Il retira son doigt vivement en se mordant les lèvres... Il s'agissait d'une rose noire, symble de son ancienne vie. Sans contrôle sur son corps matériel, il vit trois larmes de sang rouler sur son visage presque exsangue... Il finirait par mourir de son chagrin, un jour prochain qui se rapprochait inéxorablement...

*Les ailes somptueusement déployées, dans un spectable de lumières et de "plumes" semblant découper sur le ciel une ouverture vers la pureté du soleil, le dragon d'or atterit, comme une plume s'y on pensait à sa taille. Il replia avec élégance ses ailes et secoua doucement la tête, faisant voltiger sa crinière aussi lumineuse que ces premières. Ses yeux aussi, prêts à affronter les ténèbres, étaient deux trous ouverts sur une autre dimension, où tout n'était que lumière et blancheur. Aube renifla l'air de son mufle fin et chevalin, pour se mettre aussitôt sur la défensive. Il se passait quelque chose! Le dragon darda une langue fourchue, d'un acajou prononcé, et "sentit" l'air avec précaution. Ses griffes blanches s'enfonçaient dans les feuilles mortes alors qu'il faisait quelque pas en avant, plus lèger que la luminosité qui l'habitait.*

Il serra les dents en regardant le ciel, attendant une quelconque délivrance, de n'importe qu'elle nature...

*Une boule de feu commença à chauffer dans la panse dorée du dragon, alors qu'il écartait prudemment deux arbres (!), des noisetiers au tronc souple. Il avança sa tête dans la clairière d'en-face, avec prudence.*

Dardant son regard d'argent sur la chose en approche, il attendit, sans pouvoir se lever, la créature qui foulait le sol de la clairière.

Impatient, mais en même temps sans grande joie, il voulait voir qui allait être éclairé par la lumière des arbres...

*Les yeux lumineux du dragon se braquèrent vers la mince silhouette qui se trouvait à présent devant lui. Il siffla d'un ton interrogatif autant que dissuasif à l'adresse de Nathaniel, un souffle enflammé prudemment contenu entre ses dents.*

Le poing serré et résigné, il prit un grand coup sa respiration et ...

"-Pourriez vous m'aider à me relever ?"

Il détestait se mettre en position d'infériorité, mais incapable de se relever, il devait bien demander... Il ne pouvait pas rester assis là pendant des jours... Il avait déjà perdu la notion du temps alors si en plus il devait mourir de faim...

C'était hors de question !

*Le dragon parut surprit et ravala même la boule de feu qui se préparait à lacher. Il baissa l'encolure et s'approcha du jeune homme. Il ne paraissait pas des masses dangeureux, mais Aube se méfiait de tout ce qu'on rencontrait dans une forêt la nuit du moment que c'était de genre masculin (bien sûr, il ne posait pas de questions s'il s'agissait de quelqu'un de genre féminin. Les femmes ont toutes les excuses...). Un "mop" puissante retentit alors que le dragon adoptait sa forme humaine, plus commode. Il attrapa Nathaniel par le col, plutôt méfiant, son javelot en main, et le releva tant bien que mal.*

Chancelant Nathaniel s'appuya contre un arbre et observa avec attention les tâches de sang qu'il avait laissé sur son passage. Sur ses avants bras, la douleur était telle qu'il vit que les rubis étaient bozarrement brillants et le lune d'argent était à moitié recouverte de sang...

Il releva la tête et remercia la jeune femme qui l'avait aidé. Il n'avait jamais croisé de dragon, alors il voulut demander :

"-Comment cela fait-il d'avoir deux ailes ?"

(C'est UN dragon^^ Je sais, je porte parfois à confusion xD)

*Aube parut encore plus surpris. Puis il ferma les yeux, alors que sa chevelure blonde blanchissait à vue d'oeil et devenait de plus en plus lumineuse. Deux grandes ailes apparurent dans son dos. Non. Pas des ailes. Des déchirures plumeuses sur un plan d'existence où seule la lumière existait. Lorsqu'il ouvrit les yeux, ils étaient aussi blancs et lumineux que ses cheveux et ses ailes.*
On vole...Comment cela fait-il d'avoir une aile?
*Même s'il se méfiait, comme de juste, de tout ce qu'il ne pouvait pas draguer (>>), il était emporté par la curiosité.*

-Cela fait... tellement étrange, tu es porté par une seule chose...

*Le jeune homme se concentra un instant et dans son dos, une aile blanche duveteuse apparut, déchirant la chemise de Nathaniel... Qui sentait qu'elle avait faim..."

-Je peux t'inviter dans une auberge pour te remercier ?

*Aïe, voila qu'il tentait de se montrer sociable*

(IL! C'est IL xD! Aube est UN dragon xD)
*Il laissa ses ailes s'évanouir dans l'air, taches lumineuses, de plus en plus floues. Ses yeux redevenaient d'un bleu uniforme, sans blanc et à la pupille fendue, comme celle de la plupart des dragons, et ses cheveux redevenaient blonds. Il jeta un nouveau regard suspect.*
Je suppose que oui, messire, vous pouvez...

(j'ai pas dit "elle" o_0 et je le drague pas, je me montre sociable XD, c'est mon aile qu'à la dalle XD)

Tape des pieds et s'envole en piqué, vers le ciel, au delà des arbres, et souffle sur les rubis sur ses poignets, les laissant briller à la lueur des étoiles. Mais rabats ses manches bien vite dessus pour ne pas les exposer trop longtemps à la vue de son compagnon.

Avise les alentours et observe ce qui doit-être un petit village.

-Ca te va là ?

(Ton aile? Ah, c'est ça que j'avais pas pigé xD *pan*)
*Il retrouva sa forme draconique en quelques secondes et fila, aussi fin et élégant qu'une flèche d'or, rejoindre l'Autre dans les cieux. Sa crinière blanche flottait, comme si elle n'était pas soumise à la pesanteur, autour de son encolure écailleuse. Il jeta un coup d'oeil au village.*
Ca m'ira...
*Fit-il, les dents légèrement grinçantes.*

(on va à zeviel ! ^^)

En quelques coups d'aile, se retrouve à filer dans les yeux avec un compagnon vers le petit village de Zeviel, lui, si solitaire d'habitude...

(rendez-vous dasn l'auberge ou la taverne, je sais plus XD)

(TU postes :p)
*Le dragon le suivit, illuminant les cieux parce qu'il ne pouvait pas faire autrement, ailes lumineuses etout...*

(a y'ai XD)