[Zalya & Anathël] Faut s'reposer!

Hum hum...Hé! Aubergiste...
*Le cambion s'était éclairci la gorge, à peine entré dans l'auberge. Il était accompagné, comme de juste, par l'elfe la plus instable de la création, et s'en trouvait fort heureux. L'aubergiste, un homme particulièrement ventripotent, tourna sa tête en direction du semi-démon, qui resta impassible.*
Une chambre, s'il-vous-plait. Pour deux.

L'elfe la plus instable de la région était donc à ses côtés, souriante ... pour une fois. L'aubergiste avait un regard un peu soupçonneux pour le couple mais elle s'en foutait et savait que pour An aussi, c'était peu important.
L'arbergiste leur tendit une clé en échange de quelques pièce sde monnaie et Zalya entraîna le cambion dans la pièce mal éclairée par une vitre ma nettoyée. Effectivement, c'est pas du grand luxe mais le lit était propre. C'était déjà ça. L'elfe s'écroula sur le matelas en soupirant, assez fatiguée ....

*Le cambion bailla avec nonchalance et afficha son petit sourire ironique qu'il tentait parfois désespérement de rendre désagréable. Peine perdue. Mais, en l'occurence, c'était un sourire un peu fatigué. Il se laissa donc tomber sur le lit et piqua du nez sur un oreiller, attrapant de la main l'épaule de Zalya.*
Dodo...

Elle gémit légérement en guise de réponse car elle aussi était péuisée en fin de compte. Les paupières closes, elle passa sa main sur le ventre d'An et s'endormit.

Zz.
*Fit remarque avec justesse Anathël, qui était blotti contre son elfette favorite et dormait comme un bienheureux. Il ne s'était guère reposé, ces derniers temps.*

Zal se réveilla trois heures après. Elle avait beau avoir été fatiguée, elle avait toujours du mal à dormir longtemps. Elle s'assit sur une chaise à l'autre bout de la pièce et regarda le cambion dormir ...

H.
*Il se réveilla dans la minute qui suivait le réveil de Zalya, les traits encore un peu tiré, et leva la tête. Des bandages entourant son crânes dépassaient plusieurs mèches noires de jai, désordonnées. La voix légèrement voilée, il ne dit rien, mais s'assit sur le lit et regarda Zalya avec une adoration qui n'était presque pas cynique.*

Elle lui sourit avec un air charmeur et chaleureux.

- Bonjour ... Bien dormi ?

Elle se leva, tira les rideaux pour les ouvrir, permettant aux rayons du soleil à peine naissant de traverser la chambre ...

Vui. La bouillote était agréable, mais je persiste à dire qu'elle ferait bien de prendre un bon petit-dèj...
*Il sourit et se leva, mi-aveuglé par la lumière du jour. Secouant ses ailes ankylosé, il entreprit la difficile tache qui consistait à étirer son corps un peu amaigrie, puis rattacha quelques-unes des bandelettes qui se détachaient.*

Elle eut une mine genre :-_-: ....

- Rah, c'est bon. J'ai PAS FAIM. Besoin d'en faire un drame ...

Puis elle retourna s'asseoir pour se coiffer. Elle se détacha les cheveux et les déméla de ses doigts fins et noueux. Il était rare qu'on la voie les cheveux lâchés ...

Oui mais non. Après, tu vas me donner des bleus, en tant que bouillote! Je suis outré par ton égocentrisme, ma Zaza!
*Il se mit à machouiller une mèche un peu plus longue que les autres qui lui descendait le long de la joue, et s'assit, jambe croisées, sur un tabouret, l'air parfaitement innocent, essayant en vain de prendre une expression un tant soit peu égoïste.*

- Genre c'est moi l'égoïste ! Tu me critiques parce que je risque de te faire mal en te servant de bouillote ! Je suis pas un objet ! Tu m'as rêvé ma parole !

Elle se leva et tenta de le virer du lit.

- Faut que je le fasse. Tire-toi.

Disait-elle "aimablement" en lui tira le bras.

Bieeeen...
*Il fronça les sourcils.*
Je vais attendre sagement que tu meurs, tu sais. Je ne veux pas te poser de problèmes. Crève autant que tu veux. Ce bon vieil Anithou sera toooujours là pour te pleurer. Commme un gentil petit garçon bien sage, parce que lui, Anathël, il n'a le droit de rien dire. C'est un brave gars. Pas comme sa *soeur*. Tssk. Et donc...
*Il jeta un regard plutôt blessé à Zalya.*
...Anathël va partir en Sainte Croisade éliminer de la planète tous ceux qui aimeraient que leur petite amie survive plus d'une trentaine d'année...Dans leurs bras ou dans ceux d'autres, d'ailleurs. Très bien, Madame.
*Il posa la main sur la poignée de la porte, l'air renfrogné-mais-en-même-temps-kawaï-parce-que-je-trouve-Anathël- tout-le-temps-kawaï-et-faut-pas-chercher-à-comprendre et appuya.*

Elle se retourna vers lui et eut un air surpris mais à la fois exaspéré. Pourtant quand il posa la main sur la poignée, elle se précipita sur lui et saisit quelques uns de ses bandages avec fermeté. Le cambion fut même griffé par endroit par ses ongles de plus en plus longs.

- Ne pars pas !

Elle le dévisageait tristement.

- Je suis désolée. Je prends tout au premier degrés. Je sais que ... vient un moment où les excuses sont de trop, que ça en devient limite arrogant ... et que je l'ai atteint depuis très longtemps mais ... reste. Je t'en supplie.

Elle soupira tristement ...

- Et si tu veux me hurler dessus, tu as le droit. Si tu veux me frapper aussi, ne te gène pas. Quand tu as mal, fais moi mal si ça peut te soulager.

Elle sourit tristement en lâchant les bandelletes ...

- Je ne veux pas d'un démon tout sage. Surtout pas.

(Elle le dévisageait tristement...soupira tristement...sourit tristement...Elle serait pas triste, elle? Suspect

)
Ah...
*Il leva un regard tristounet sur elle, ses oreilles pointues baissée de tristesse (wouaf), et se massa la peau là où elle l'avait griffé.*
...Je reste.
@Et, tel un preux camembert emmailloté, je suis coulant, moi...Tsaaaah...Mais pourquoi je dois vivre et protèger des femmes qui passent leur temps à me piétiner?@
Je n'ai jamais levé la main sur personne...Pas maintenant que je vais commencer.

(anaphore powaaaaaa Suspect

)

Elle lui sourit et lui saisit les mains ...

-Je ... suis la reine des idiotes ! Même si tu lèves jamais la main sur quelqu'un, il ne faut pas se gêner avec moi ... Pffff. je suis nulle.

Son sourire s'était effacé peu à peu ....

- Je sais même pas pourquoi tu restes avec c'te espèce de crétinne égocentrique que je suis ...

Elle lâcha ses mains et se tourna vers la fenêtre pour observer le paysage, les yeux plus dans le vague qu'occupés à admirer ...

*Anathël, qui, entre autre, était connu pour être particulièrement visionnaire, ne répondit que par:*
Pan.
*En s'appuyant l'index sur la tempe d'un air blasé.*
T'es pas égocentrique, t'es obstinée...Et épuisée.
@Moi aussi...
Anathël, tais-toi...@

- Laisse tomber. Le mensonge te va très mal de toutes façons ...

L'elfe sortit et descendit les escaliers qui menaient à l'entrée de l'auberge. Un salon improvisé siègeait dans un coin de la spacieuse salle d'entrée. Elle s'assit sur un canapé en soupirant.

@Pfff ... Zalya ! Mais qu'est-ce que tu fais, pauvre idiote ?!@

...
*Le semi-démon se laissa tomber au sol. Elle l'avait retenu. Il n'avait même pas eu le temps de lui rendre la pareille. Le naturel pessimiste du cambion estima que elle-a-besoin-d'être-tranquille-pasque-je-commence-sérieusement-à-la-faire-sier et lui ordonna de rester sur place, à contempler d'un air méditatif les draps de mauvaise qualité un peu froissés. Le jeune homme soupira et se passa la main dans les cheveux, du moins dans les mèches éparses qui sortaient aléatoirement d'en-dessous les bandelettes noires qui couvraient son crâne...*

L'elfe au rez-de-chaussée s'en voulait à mort. A deux doigts de se lever pour se taper la tête contre un mur ou paritr déchiqueter les arbres de la foret la plus proche, elle restait cependant assise, avec un air lasse et un peu agacé .... par elle-même. En même temps, elle restait là dans l'espoir que son cambion chéri descende et lui demande pourquoi elle avait fait ça mais elle savait pertinemment qu'elle attendait pour rien parce que ce n'était pas son genre de s'imposer comme ça ... Alors elle soupira et prit son courage à deux mains ...

@De toute façon, je sais pertinemment qu'il ne descendra pas. A moi de monter ...@

Elle remonta les escaliers et entrouvrit la porte délicatement, silencieusement ... Elle le vit alors avec cette mine désespérée, assis par terre en soupirant. Là, sa haine envers elle-même accrut d'un seul coup ..

@Mais qu'elle égoïste ! Quelle idiote !@

Elle ouvrit carrément la porte et s'assit à côté de lui ...

- Désolée.

Hrm?
*Il leva la tête, affichant l'air neutre et parfaitement impassible de la personne la plus déprimée au monde. Et, sans cesser d'afficher une neutralité parfaite, il laissa tomber sa tête sur l'épaule de Zalya en la serrant contre lui.*

Elle le serrant à son tour sans rien dire. Elle était quelque peu surprise mais autre chose la gênait ... : sa haine contre elle. Comment pouvait-elle le rendre ainsi sans s'en vouloir à mourir ?

Maintenant, on va prendre un petite-déjeuner, ma Zaza...
*Il la releva, l'embrassa tendrement sur la joue et resta immobile, en pleine contemplation de son elfette favorite, et dans l'attente d'une réponse. Mais, sous des dehors pessimistes, il savait parfois être obstiné. Zalya, il la ferait manger, qu'elle le veuille ou non...*

Elle l'attrapa.

- Trente secondes ...

Il n'eut pas le temps de faire un mouvement que déjà l'elfe l'embrassait avec passion et délicatesse. Quand elle eut fini, elle ouvrit la porte, sortit sans dire un mot et se mit à descendre les escaliers pour atteindre la salle à manger ...

*Anathël lui sourit aussi bêtement que pouvait sourire quelqu'un d'amoureux, s'assit sur un tabouret assez inconfortable, posa les coudes sur la table et commanda avec rapidité du pain et des oeufs sur le plat.*
Qu'est-ce-qui te ferait plaisir, Zal? De la marmelade?