*Le dragon d'argent se posa, comme la feuille morte la plus délicate au monde, et avec lui se posa le malaise et l'impression d'oppression des sens. Il renifla un instant le vent, la crinière blanche flottant au dessus de son encolure frêle et reptilienne, puis ouvrit des yeux rouges de l'envie du sang. Dragon-vampire! Syül se cherchait une proie, sa conscience enfouie et léthargique au fond de lui-même lui commandait de jeûner, une fois de plus, mais...Non. Syül devait tuer pour vivre...Il écarta de l'aile plusieurs branches et contempla un instant le mince croissant de lune qui l'éclairait de sa lumière aussi argentée que ses écailles.*