En travers de la gorge, comme un boulet d'acier,
Un coeur attentioné assis sur mes poumons,
Quand on m'aime de trop, je ne sais respirer !
Ma chambre? Dévastée! Mon refuge? Eventré!
Qui dénonce un coupable? A mon avis, ce sont...
..Quatre mains amicales en train de m'étrangler...
Les gens, les gens sont fous, et mes parents sont fous,
Et moi je suis perdue sans mon Chaos ambiant,
Sans ma vie bordelique et mon cerveau à trous...
Parce que désormais...On me rappelle à tout!
Oui, je sais qui ils sont, mes bien-aimés parents;
Toujours là pour veiller, toujours pour me dire où...
J'étouffe...Bon, ça passe pour du ouinage. Je ne contredirai pas, je râlerai juste très fort. Ca passe pour le manifeste d'une andouille d'ado flemmarde et chouineuse, pourrie-gâtée mais rebeeelllzzz à ses parents pasque c'est mode. Ca passe pour ce que ça veut! En attendant, j'ai du mal à respirer, et c'est pas critiquer mon attitude puérile et ridicule qui y changera quelque chose. Parce que je sais aussi ce que ça veut dire, en général, quand mes parents et en particulier ma mère se mettent à ranger et à fouiner dans mes affaires, à ignorer totalement mon intimité et nettoyer notre maison poussièreuse avec un acharnement encore plus ridicule que ma paresse. Et ça, c'est nettement plus grave que le fait que je me sente oppressée...