Un cri sans partition déchire la nuit grise.
Sourde respiration, soupirs et hurlements.
Longues heures à attendre un sommeil trop absent.
Cachée dans la nuit tendre, une vie qui s'enlise.
Néons glacés et blancs. Ceux du café d'en face.
Il n'y a plus de temps. Il n'y a plus d'av'nir.
Il n'y a plus que rêves empêchant de dormir.
Un léger vent se lève, et s'en va, trop fugace.
Il pose ses dix doigts sur la vitre gelée.
Les empreintes du froid figurent quelques pleurs,
De très frêles perles qu'efface la chaleur
D'un front fiévreux posé sur le verre givré.
Je ne suis pas sujet. Je suis intermédiaire.
Celui dont je parlais existe quelque part.
J'ai du mal à dormir, il se couche trop tard.
Ce que j'ai pu écrire, ayez-en rien à faire,
Mais ne vous arrive-t-il jamais d'être saoûl à la fenêtre? De ne pas dormir, alourdi par la chaleur, et de simplement penser de manière décousue à ce qu'on peut écrire en ces moments? Juste de se réveiller d'un cauchemar et poser le front sur la vitre.
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Note: Pourquoi j'ai écrit ça, moi?
M'enfin freb...