ERAT, les racines du monde [Pub]

Chapitre I du Livre de Sierra Lostra

Eratum Popeles Esa

I –Légende : L’origine par les racines.

Depuis leur apparition, tous les humanoïdes de la planète savent que Erat est leur source. Pourquoi la considérons nous comme une femme ? L’on admet que c’est elle qui a créé la planète, l’a couvé. Erat est maintenant la protectrice de Sierre Lostra. Le végétal, avant la naissance de son enfant errait seul dans l’espace. C’était un arbre, qui produisait tellement d’oxygène qu’il pu vivre par sa propre production. Il y a 5000 années, Erat fût dans l’obligation de se trouver de la compagnie, souffrant atrocement de la solitude. Durant 100 années, elle s’abandonna aux joies de la création. Sa concentration fût telle qu’à l’achèvement de son œuvre elle sombra dans un profond sommeil.
Son hibernation dura une centaine d’années. A son réveil, ses « membres » étaient engourdis, mais elle avait réussit. Erat se trouvait au sommet, d’un globe immense et azur. De grandes étendues de terre s'étalaient en milieu de l’eau, comme des feuilles à la surface d’un étang. Son cœur de bois se serra, elle venait de créer la vie.
En observant de près son ouvrage, l’arbre constata que des parasites s’y éparpillaient. Pour venger sa progéniture, et en bonne mère, Erat abattit sa racine sur les minuscules êtres. Ils demeurèrent immobiles, foudroyés par la racine.
Heureux d’avoir sauvé son enfant, le végétal se rendormit, la conscience plus tranquille. Ce fut surement la seule erreur que Erat commit, puisqu’une centaine d’années plus tard les continents étaient recouverts de parasites. Ces petits êtres qui s’appropriaient son enfant étaient des humanoïdes.
Erat, vaniteuse vit tout de suite que les parasites la veineraient. Après tant de temps passée seule, la génitrice ne pouvait refuser qu’on la vénère. Elle avait fait beaucoup pour la vie.
Elle décida d’ignorer ces petits êtres et de les laisser vivre sur le globe. Au fil des siècles, les parasites se multiplièrent mais elle considérait bon d’avoir toujours plus de fidèles.
Néanmoins, l’arbre décida que si l’un eux tourmentait sa progéniture elle détruirait le peuple auquel il appartenait… son instinct de mère avait reprit le dessus.