[Zalya, Wywan, Anathël] Sanglots diurnes...

*Portée par Zalya, Wywan ne cessait de pleurer, le visage rougi à la fois par les larmes et par les grandes quantités d'alcool qu'elle avait avalé avant que Zalya et, accessoirement, Anathël, ne viennent la sortir de la taverne. Le soleil l'éblouit et elle ferma les yeux, ne se raccrochant qu'à Zalya et sanglotant toujours plus, comme une enfant. Anathël affichait un air mi-gené mi-attristé mi-blasé et parfaitement indécis.*

Zalya porta l'alu-démone dans une ruelle sombre et la posa au sol, appuyant la tête de Wy sur ses genoux ... Elle sortit une gourde d'eau, déchira un pan de sa tunique, l'imbiba d'eau et passa la compresse sur le visage de son amie.

- Cesse de pleurer ma Wy .... Je suis là. Je ne t'abandonnerai plus maintenant. Tout est fini ....

Elle passait délicatement le pan sur le visage, faisant attention de ne pas lui faire mal ... Puis elle adressa un regard triste au cambion. Leurs retrouvailles aussi s'étaient mal passées ....

@Pfff .... Je suis capable de rien de toute façon....@

Je...Suis...Dés..Désolée!
*Put-elle seulement hoqueter (avec originalité, je dois dire Rolling Eyes

) avant de repartir dans une crise de larmes. Anathël était si anxieux qu'il aurait plumé sa meilleure pondeuse par distraction. L'alu-démon jeta un regard vitreux à son demi-frère, revint sur Zalya et se mordit le poing, habitude qu'elle avait depuis fort longtemps prise pour s'empêcher de pleurer. Elle le fit seulement avec un tout petit peu trop d'application, ce qui eut pour effet de percer le gant de cuir fin.*

Elle retira avec difficultés mais succès le poing des dents de l'alu.

- Tu n'as pas à être désolée.

Puis elle continua son travail, en imbibant de nouveau le tissu, maculé de sang par endroits. Elle le passait sur ses yeux pour les apaiser ... Sur ses joues ...

- Arrête de pleurer. Tu vas venir dormir avec nous, à l'auberge. Il faut te reposer.

*Peu à peu, et grâce aux bons soins de Zalya, elle cessa de sangloter, et se risqua même à esquisser un sourire à l'adresse de l'elfe. En revanche, sa main tremblait toujours, agitée des spasmes de l'alcool, et Wywan semblait littéralement épuisée. Anathël s'agenouilla auprès de son amante et de sa demi-soeur, et passa une main qui se voulait rassurante sur le front de cette dernière. Il était brûlant, mais ce n'était pas une surprise particulière...*

L'elfe rendit un sourire amical à son amie et continua son travail après avoir déchiré un nouveau pan de tissu ...
Mais son regard était inquiet et perdu dans le vague ... Puis on aavit l'étrange impression qu'il s'emplissait de larmes. Elle détourna son regard pour que ses compagnons ne voient pas ses yeux. Puis elle lâcha un juron et baissa la tête. Irrépressible envie de se taper, quand tu nous tiens ...

"Vous...Deux. Vous êtes venus...Pourquoi?"
"Peut-être parce qu'on tient pas vraiment à ce que tu crève, Wy..."
*Le cambion haussa les épaules et posa une main sur celles de sa "petite soeur". Il posa également une main sur les épaules de Zalya et soupira. L'alu-démon avait l'air plus fraiche, bien qu'elle n'aurait été jamais acceptée pour vanter n'importe quel apothicaire vendant un elixir de bonne mine.*

- Certains auraient dit par pitié.

Son regard s'assombrit.

- Ce ne sont que de sombres crétins.

Elle détourna de nouveau la tête et poussa un long soupir.

- Il parait que l'amitié est éternelle. Celui qui a dit ça n'a jamais du avoir de véritables amis. Mais cette phrase est pleine d'espoir. J'en ai encore un peu ...

Elle soupira de nouveau ....

- Sombre crétine que je suis.

Je suis...Heureuse de te revoir.
*Elle ferma les yeux et la serra, de nouveau, maladroitement dans ses bras. Anathël jeta ensuite ses bras autour d'elles deux et les étreignit aussi...*

Zalya soupira. Mélange de fatigue, de soulagement ... Elle laissa tomber sa tête sur l'épaule de Wywan puis ferma les yeux à son tour ...

*Elle soupira pour on ne savait quelle raison et ouvrit des yeux qui tentaient de réprimer leurs larmes. Wywan était connue, à présent, dans quelques milieux, comme une...Assassin par excellence. Elle avait été employée pour tuer, et avait été payée pour ça. Sans pleurer. L'alu n'avait, de toutes manières, jamais aimé s'avouer vaincue...*

» Wywan Enthyl...