Oui, j’ai mal. Mais tu m’écoutes, tu tentes de me comprendre et tout va mieux quand je suis avec toi. Je me sens moins seule, plus soutenue et mieux protégée. Nan, tu sais que je ne sais pas faire ces choses-là…Je ne sais pas dire à quel point je tiens à toi. Et tu le sais. Je te l’ai dis des dizaines, des centaines de fois ! Comment ça tu ne peux pas tout deviner ? Si tu ne le peux pas, qui le pourra ? Suis-je à ce point difficile à comprendre ?
Oui ? Mais tu n’essaies même pas !! Tu restes là à me regarder m’énerver… pour un crétin dans ton genre ! Pff !
Tu devrais me connaître…Savoir que tout ce que je dis n’est pas à prendre comptant et qu’il faut savoir comprendre le reste…non ? Tu savais faire ça avant ?
Comment peux-tu dire ça ? C’est vrai que je n’étais pas aussi difficile ? Que je n’étais pas aussi chiante ? J’ai…changé ?!
NON ! Je n’ai pas changé ! C’est toi ! Toi et ton bonheur…Allez pourrir ailleurs…
…
Non, ne pars pas…Je tiens à toi…Tu le sais, non ? Oui, tu dois me connaître. Non, je ne suis pas normale. Je n’aime pas à mourir sur les plages brûlantes…ni avec des cœurs et des étoiles. J’aime comme on aime ses parents : c’est acquis ! Pourquoi devoir le montrer ?
Je ne dis pas « je t’aime » ni « je t’adore »…
Je dis « fous-moi la paix » pour voir si tu vas rester.
Rester pourquoi ? Pour souffrir et se recevoir multiples insultes à la figure ? « Non merci » diriez-vous…Mais non.
Rester au nom de l’amitié, des bons moments, des délires, des fous rires…
Mais ils sont loin, je sais. Ou non…
Je ne sais pas. Tu ne sais plus.
Tu as fini par
oublier, le
cœur avili par la fierté et la lassitude…La patience réduite en cendres juste sous tes pieds…
Qui t’entraînent au loin.
Reviens. C’est injuste. Je suis
injuste.
Mais…