Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. [Maguerite Duras] |
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| Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) | |
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Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:11 | |
| Elle meurt de faim. Elle ne sait pas combien de temps s'est écoulé. Au moins trois jours puisqu'elle a entendu ses soeurs rentrer de cours trois fois. Plus aucun bruit. Tout le monde doit être couché, elle va passer encore une nuit ici. Elle n'a pas la place de bouger. Épuisée, elle essaie de dormir mais le sommeil ne vient pas, et lorsqu'elle somnole enfin, les tiraillements aigus de la faim la réveillent. Elle s'ennuie. Ça pourrait paraître secondaire, mais les secondes passent tellement lentement. Elle doit tenir encore au moins dix heures environ. Ensuite, s'il ne l'a pas oubliée, il viendra la chercher, jamais plus de trois jours, sinon c'est louche. Elle voudrait taper contre la porte, mais s'il l'entend, il viendra surement la sortir, mais ce sera pour la frapper, elle préfère encore rester ici. Pour s'occuper l'esprit, elle cherche pourquoi il l'a enfermée. Les yeux clos, elle tente de se remémorer les journées précédentes. Elle était au salon. Il est rentré, fatigué, énervé. Elle aussi était un peu fatiguée. Elle n'a pas eu la présence d'esprit de disparaître dans sa chambre en le voyant arriver. Elle est restée. Il lui a ordonné de dégager. Elle est partie. Mais elle avait complètement oublié le contrôle. Elle hésite. Elle a peur d'y aller maintenant, mais il faut qu'elle le fasse signer. Plus elle attendra plus la correction sera dure. Elle prend son courage à deux mains et retourne au salon : « Euh... Papa j'ai oublié de... Il faudrait que tu signes... Contrôle d'anglais... » Elle lui tend sa copie. Elle a eu treize. Elle aurait pu mieux faire, elle le sait. Mais elle était malade, elle n'avait pas assez travaillé, cela ne servait à rien de rejeter la faute sur le manque de sommeil etc. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. _« Tu rigoles? Je rêve? Treize? Je me crève à te fournir un éducation digne de ce nom, tu as une maison, à manger, des parents qui t'aiment bien plus que tu ne le mérites et voilà comment tu nous remercie? _Je suis déso... _Ta gueule! » Il la saisit par les cheveux. Elle se mord la lèvre jusqu'au sang. Elle sait ce qu'il va faire, elle n'a même plus mal. Penser à quelque chose de gai, surtout penser à quelque chose de gai. Mais rien ne vient, elle sait qu'elle a tort, qu'elle gâche la vie de ses parents, qu'elle ne les mérite pas. Elle s'en veut. Il la frappe. Quelques coups de pied. Elle ne doit pas crier. Des larmes s'échappent de ses yeux, elle n'arrive plus à les retenir. _« Quelle imbécile! Tu devrais me remercier de te ramener sur le droit chemin. Au lieu de ça, tu pleures comme une gamine mal élevée. Mais à quoi est ce que ça a servi que je me crève à t'éduquer? À quoi bordel? » Il arrache sa ceinture du tour de sa taille. Elle mord plus profond. Elle lève les yeux avec un peu d'espoir. Perdu. Il la tient par le cuir. Elle sait qu'elle va recevoir la boucle. Elle met ses bras en croix devant son visage. La douleur est insoutenable. Penser à quelque chose de gai, surtout, penser à quelque chose de gai. Rien à faire, il faudra subir. Ravaler ses larmes. Elle s'effondre. Elle ne sait plus trop, ensuite. Elle se réveille dans ce placard, le visage en sang et les bras violets. Un bruit la fait sursauter et la tire de sa rêverie. Il vient d'ouvrir la porte du placard. Il fait encore noir. Il doit être sept heures et quelques. Elle essaie de se lever de toutes ses forces. Ses membres engourdis n'obéissent pas. Elle a passé plus de soixante-dix heures dans ce placard où elle ne peut pas tendre les jambes. Elle se presse, elle doit disparaître de sa vue. Elle passe rapidement par la salle de bain pour prendre une douche avant que ses soeurs ne viennent occuper la pièce. La fraicheur de l'eau lui fait du bien. Elle se sent beaucoup mieux. Un peu fatiguée quand même, elle s'habille et prépare le petit déjeuner avant de se rendre au collège. Elle attend l'ouverture des portes en profitant de la brise qui fait sécher ses cheveux. Elle entre et monte en cours, un peu perdue dans ses pensées.
J'mettrais la suite plus tard, la j'ai la flemme de la taper. | |
| | | Paloma VIP : Very Important Palo
Nombre de messages : 884 Age : 33 Localisation : Pourquoi veux-tu savoir, petit(e) délinquant(e) ? Tu veux m'piquer mes Maltesers ??? Date d'inscription : 14/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:25 | |
| Comment chuis en kiffage de trop bien écrivage :quoi: | |
| | | Zyl En mode j'viens souvent et je poste de pa'tout !
Nombre de messages : 885 Age : 31 Localisation : Quelque part entre quatre murs. Ou ailleurs, aussi... Date d'inscription : 16/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:37 | |
| Krrr... *Dit alors la Zyl en se flinguant du haut du 7ème étage...* | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:41 | |
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| | | Diamond-Girly Ca va, j'ai pris mes aises !
Nombre de messages : 125 Age : 33 Localisation : Pas loin du pc il faut croire ^^ Date d'inscription : 25/04/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:51 | |
| Pfiiiou non mais c'est trop triste ! Arrêter d'écrire des trucs comme ça ^^ ça mfait broyer du noir . Mais sinon c'est très touchant et bien écrit aussi. 'Fiiiin jkiffe aussi. Mais c'est horrible. | |
| | | Paloma VIP : Very Important Palo
Nombre de messages : 884 Age : 33 Localisation : Pourquoi veux-tu savoir, petit(e) délinquant(e) ? Tu veux m'piquer mes Maltesers ??? Date d'inscription : 14/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:54 | |
| Cissou...
"J'ai constaté qu'la douleur était une bonne source d'inspiration et qu'les zones d'ombre du passé montrent au stylo la direction... La colère et la galère sont des sentiments productifs qui donnent des thèmes puissants quoiqu'un peu trop répétitifs..." (Midi Vingt, Copyright, All Rights Reserved to Grand Corps Malade) | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 19:55 | |
| Faut p'tet pas qu'jmettes la suite alors... c'est pire ^^. Mais vois ça positivement. Y a des situations pires que la tienne, donc sois heureuse, pasque tu peux pas être malheureuse (bon j'me comprends).
_« Hé oh! Je te parle ! T'as fait régulariser ton absence? _Absence? Euh... Oui, non... _Bon, va à la vie scolaire. » Elle va chez le CPE qui la reçoit souriant. « J'ai oublié de demander un mot à mes parents... J'étais malade » Il la laisse retourner en classe. Elle laisse échapper un soupir de soulagement. Cours de français, sa matière préférée. L'infirmière interrompt l'explication de la prof, en plein discours sur le schéma narratif. La fillette entend son nom. La visite médicale! Elle l'avait complètement oubliée. Submergée par la panique, elle suit la jeune femme jusqu'à l'infirmerie où le médecin scolaire attend. Elle tremble. _« Tu peux enlever tes chaussures? Je vais te mesurer » Elle obéit. Un mètre quarante-trois. Elle n'est pas très grande, mais elle a un an d'avance. Il lui dit ensuite d'enlever son pantalon et son pull. Elle ne sait plus quoi faire. Elle reste immobile, toujours aussi grelottante. Elle sent la sueur couler sur son front. L'infirmière finit par la déshabiller. Elle monte, terrorrisée, sur la balance. Vingt-deux kilos. Les ennuis commencent. Elle garde les yeux baissés, morte de peur à l'idée de croiser le regard du médecin, qu'elle imagine déjà. Il a vu les marques. Elle sait qu'il a deviné. Il ne faut pas beaucoup d'expérience pour soupçonner un peu plus qu'un accident. Les cicatrices en forme de cigarettes, de boucles de ceinture, de fourchette... Il lui demande des explications. Elle marmonne, comme d'habitude, qu'elle est tombée dans les escaliers, qu'elle s'est fait griffer par un chat, qu'elle est tombée sur sa fourchette... ça passe mal. Il examine ses os un peu tordus. Il griffonne sur un papier en lui disant qu'elle peut se rhabiller. Elle retourne en classe, incapable de se concentrer sur le cours. Ce sont surement les minutes les plus dures de sa vie. Celles qui vont tout faire basculer. La journée continue, dans l'angoisse. À la cantine, elle ne peut rien avaler, pourtant, c'est le jour des pâtes, ça arrive très rarement. Elle retourne en classe, histoire géographie. Un surveillant vient la chercher et lui dit de prendre ses affaires. Le CPE l'attend dans son bureau avec le médecin scolaire. Elle a des fractures mal réparées et elle doit aller à l'hopital pour être plâtrée. Il ne parle pas du reste. Elle voudrait protester, dire que non, ça va, elle se sent bien, merci, mais aucun son ne sort. Elle suit le surveillant qui l'emmène jusqu'à l'ambulance. Elle aurait pu marcher... On lui montre son lit, blanc, dans une chambre, blanche, où flotte une odeur de médicaments. Elle redoute cet endroit. Son père lui en a déjà parlé. Si elle entre ici, elle en ressortira malheureuse. Les médecins sont là pour séparer les enfants de leurs parents, pour les priver d'amour et de bonheur, de tendresse. Elle tremble encore et toujours sur son lit. Le médecin vient lui poser toutes sortes de questions stupides. Qu'est ce qu'elle aime manger, où sont ses parents, ses allergies, ses antécédents... Elle ne comprend plus rien. Mais cela renforce son aversion pour l'hopital. Son père avait raison. D'ailleurs, le docteur l'avertit qu'il devrait arriver pour la ramener chez elle le lendemain. Il la fait se déshabiller, il la mesure, il la pèse. Il prend sa tension et lui donnant une blouse. Elle se recouche. Un peu plus tard, plusieurs personnes viennent. Elle reconnaît le médecin de tout à l'heure. Des infirmières probablement, l'accompagnent. Il lui demande quelle couleur elle préfère. Elle répond noir, du tac au tac. Mais l'infirmière ne lui laisse le choix qu'entre blanc, rose, bleu et vert. Elle choisit le blanc. En quelques minutes, sans comprendre ce qui lui arrive, elle se retrouve plâtrée de partout. Les deux bras en écharpe, une minerve autour du coup. Le médecin lui raconte une histoire de côtes, pour lesquelles on ne peut rien faire, mais qui devraient se remettre d'elles mêmes. Tant mieux pour lui. Elle veut retourner chez elle. L'infirmière lui explique qu'elle devra rester ici pour la nuit et qu'elle repartira le lendemain avec ses parents. Elle lui propose à manger, mais la gamine refuse. Elle ferme les yeux et pense en attendant que le temps passe. Elle ouvre les yeux, il fait jour. Elle a dormi comme une masse, elle était épuisée. Son père est là. Elle se lève trop vite et tombe à la renverse. La jeune aide soignante de la veille la relève et l'accompagne jusqu'au bureau où le secrétaire tend à son père les papiers de sortie.
valà, il reste encore un bout mais c'trop long à taper. | |
| | | Diamond-Girly Ca va, j'ai pris mes aises !
Nombre de messages : 125 Age : 33 Localisation : Pas loin du pc il faut croire ^^ Date d'inscription : 25/04/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 20:07 | |
| Pfiiooou C'est sur heureusement que je ne suis pas dans ce cas mais jtrouve ça affreux de se dire qu'il y a des personnes pour qui c'est la réalité ! Comment on peu tbrutaliser aussi violemment un enfant ! Surtout quand c'est un petit bout de soi... | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 20:14 | |
| Quand on accepte pas que ça puisse être un petit bout de soi, quand on se reconnaît dans lui comme l'enfant qu'on était, quand on lui en veut de rappeler un période pas forcément heureuse. Quand on a été élevé comme ça, et qu'on ne voit pas où est le problème, quand on a une vie difficile à gérer. Quand un enfant naît dans de mauvaises conditions, soit des parents avec des conduites addictives, des milieux peu favorisés, ou un enfant qui vient remplacer un autre qui est mort en bas âge. Les parents auront idéalisé l'enfant qui est mort puisqu'ils n'auront jamais su s'il était "bien" ou non (enfin un enfant peut pas être pas bien mais voilà quoi) et du coup, chaque comportement de l'enfant remplaçant sera réprimé parce que "l'autre était mieux" et encore plein d'autres facteurs. ça n'excuse rien, c'est juste pour l'état d'esprit des parents | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 22:35 | |
| À peine arrivée, elle n'a pas le temps de comprendre ce qui s'est passé. Son père la tient en l'air par les cheveux, ou du moins ceux qui lui restent. Elle se mord les lèvres, prête à subir sa punition, mais il change d'avis et la jette au sol. Il s'assied dans son fauteuil et allume une cigarette. Sa petite soeur s'enfuit dans sa chambre tandis que la grande reste observer le spectacle. Sa mère est là aussi. Mais elle est inoffensive. Elle ne lève presque jamais la main sur elle. Pourtant, elle a les yeux remplis de colère ce soir là. Elle enlève ses chaussures à talons aiguilles et la frappe, et frappe encore. La gamine parvient à fuir la douleur. Elle a encore trop bu et retombe sur son fauteuil avant d'avoir pu lui faire vraiment mal. Elle l'a échappé belle. Elle se relève chancelante pour s'enfuir dans sa chambre, mais son père l'attrappe par son bras plâtré. Elle tente de se débattre. Qu'est ce qu'il lui prend? Choqué qu'elle ait osé, il saisit sa cigarette et la lui écrase sur le visage. L'effet est radical. Elle se sent brûler, mais très vite, elle réussit à fuir, dans sa tête. Il rallume sa cigarette, il recommence, sur l'autre joue. Il la bourre de coups de pied. Elle se laisse tomber sur le sol. Là, il attrappe un tabouret et la frappe de nouveau. Elle se protège le visage avec ses bras. Les plâtres atténuent la douleur. Il continue. Les plâtres se fendent avant de tomber. Elle ne peut plus s'empêcher de souffrir un peu. Les larmes roulent sur ses joues. Elle est toujours couchée par terre, se protégeant comme elle peut. Il enlève sa ceinture. Elle sent la boucle en fer sur son visage. Elle cesse de lutter, s'envole. Très vite, elle s'évanouit. Elle reste inerte sur le sol. Elle se réveille dans le noir, mais elle ne peut plus bouger. Elle reprend conscience. Elle est attachée dans le placard. Il ne pouvait pas la laisser retourner en cours sans les plâtres, dans cet état. Elle se rendort, elle ne sent plus la douleur. Elle rêve. Un jardin aux couleurs pastels, un havre de paix, des rires d'enfants, oui des enfants qui rient. Elle sait qu'elle rêve. En vrai, des enfants qui rigolent ça n'existe pas. Elle tombe à terre et se réveille. Son père vient d'ouvrir le placard. Elle se relève en mobilisant toutes ses forces et file dans sa chambre. Un coup d'oeil sur son réveil. Il est huit heures vingt. Vendredi. Dans quelques minutes la maison sera vide. Elle ne peut pas manquer les cours. Elle se douche à toute vitesse, attrappe ses clefs et sort. Elle court et arrive au collège hors d'haleine. La sonnerie n'a pas encore retenti. Elle monte en sciences physiques. À la récréation, une surveillante l'informe qu'elle est convoquée chez le CPE pour justifier son absence des jours précédents. Elle se rend inquiète au bureau. Le jeune homme lui demande où sont passés ses plâtres. Elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Devant son mutisme, il se pose des questions. Il la fait asseoir et appelle l'assistante sociale. Elle repart à l'hopital. Mais cette fois, ils la gardent. À demi consciente, elle entend. _« maltraitance... marques... cigarettes... ceinture...pas appeler ses parents... » Elle abandonne. Elle fait des efforts vains pour ne plus entendre, pour chasser ces mots de son esprit. Les bribes de conversation qu'elle saisit lui ôtent tout espoir. Il avait raison. On va l'arracher à ceux qu'elle aime, à sa famille, à son bonheur, à sa vie. Maintenant, tout est fini. Tout.
Fin | |
| | | Yaya Admin enragée et plutôt cinglée Ô_ô
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| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 22:53 | |
| Je ne comprends pas quelque chose.
Comment pouvait-elle penser que sa famille l'aimait ? Je sais qu'elle n'a que ça mais ... ça me parait immoral de se faire frapper et d'aimer sa famille, de souffrir en voyant que des gens vont nous enlever à cette bande de tortionnaires .... Voilà quoi.
Mais c'est magnifique. Bravo. | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Lun 21 Mai - 23:02 | |
| Marchi.
Bah c'est tout simple. Imagine que tu es cette fille. Tu es née dans une famille un peu chelou. Depuis que tu es toute petite, tes parents t'expliquent que tu as beaucoup de chance de les avoir. tu les crois, à ce moment là, à quatre ans par exemple, comment est ce que tu peux avoir le recul pour juger leurs propos? Donc tu acceptes, ça marche, tu as des parents supers. à partir de ce moment là, tu vas tout accepter de leur part, tu vas les aimer, et tu vas les aimer de plus en plus, puisque c'est tes parents "géniaux". Ensuite, tu grandis un peu, ils t'expliquent que tu es nulle, et que tu mérites tout ce qu'ils te font subir. Ils éloignent le risque que tu te révoltes. Toi tu continues, c'est comme un pacte tacite. Tu sais que quand tu f'ras une bêtise, tu s'ras punie. Tu es même convaincue que ça se passe comme ça partout, mais puisque toi tu le caches, pasqu'on te l'a d'mandé, et pasque c'est intuitif, bah les autres aussi. Tu continues. En plus tu es persuadée que tes parents t'aiment (ce qui n'est pas forcément faux) et ils te le montrent comme ça. ça continue comme ça longtemps, et puis vers 12/13 ans tu commences à t'rendre compte queça va pas tout à fait, mais tes parents tu les aime, et même si tu aimais pas trop la façon dont ils te traitent, d'abord tu es convaincue que tu apprends quand même, enfin t'es une enfant bien élevée et tout, mais toi c'est dans la peur que tu grandis et que tu obéis. Mais tu t'en rends pas compte tu connais que ça. Donc tu gardes, tu veux pas dénoncer tes parents. | |
| | | Paloma VIP : Very Important Palo
Nombre de messages : 884 Age : 33 Localisation : Pourquoi veux-tu savoir, petit(e) délinquant(e) ? Tu veux m'piquer mes Maltesers ??? Date d'inscription : 14/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Mar 22 Mai - 0:18 | |
| Comment chuis en kiffation grave de la mort qui kill :quoi: Franch'ment bravo :shy: | |
| | | Mikrobuch J'écris ... Pénard(e) ...
Nombre de messages : 420 Age : 31 Localisation : Maman m'a dit d'pas l'dire, pédophiles de l'opus dei obligent... Date d'inscription : 17/03/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Mar 22 Mai - 0:20 | |
| meurshi (t'as oublié toute la cité) | |
| | | Diamond-Girly Ca va, j'ai pris mes aises !
Nombre de messages : 125 Age : 33 Localisation : Pas loin du pc il faut croire ^^ Date d'inscription : 25/04/2007
| Sujet: Re: Bah... reencore un texte pourri (mais tout frais cette fois) Mar 22 Mai - 19:28 | |
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