Gwenn ( I )

Le RP de Gwenn de Vaal...Tappé sur mon ordi ortable tout neuf (et transféré sur le vieux par clé USB, étant donné qu'il y a a peu près que Word qui marche sur le nouveau --' Vive Vista)


I- Jour de fête

Frissonnant quelque peu à cause du vent froid, Gwenn de Vaal contemplait l’Arche du Lion décorée aux couleurs de Cantha, croulant sous les dragons et les lampions, éclairée par intermittence par les feux d’artifices éclatant dans le ciel sombre. Elle gratifia son amie élémentaliste, Gwenyllareth Enthyl, d’un magnifique sourire. Ses joues rosies par le froid étaient fouettées par de petites mèches rousses échappées de sa coiffe compliquée. Gwenn avait hérité de sa mère ses cheveux roux et sa spontanéité, de son père le teint pâle et les yeux clairs. Grâce à la semi-démonne pyromante, Gwenn venait d’atterrir en Kryte, juste à temps pour le nouvel an Canthien. Elle ramait depuis quelques semaines à travers le Col du Pèlerin malgré le soutien enthousiaste d’Alesia et Stefan. C’était Gwenyllareth qui l’avait sauvée au Passage de Borlis et guidée à travers la grotte gelée.
Elle se souvînt du chaud soleil qui l’avait éblouie à la sortie du tunnel sombre, caché à sa vue depuis quelques semaines par les nuages gris des Cimefroides, et puis la découverte de la végétation luxuriante, la verdure qui lui rappelait Ascalon, prospère, qu’elle n’avait quittée que deux ans pour son apprentissage et retrouvée aride et dévastée…
Et, plus que tout, la Mer ! Les plages de sable fin, l’écume, le sel et les bateaux… Les portes de Kryte s’étaient ensuite dressées devant elle et, enfin, la cite leur avait ouvert les bras
La première émotion passée, Gwenn se décida à s’éloigner de son amie. C'était une cité très vaste et elle avait un peu peur de s’y perdre (elle n’accordait, à raison aucune confiance à son sens de l’orientation) mais elle se laissa tout de même emporter part ivresse de la fête Gwenyllareth la regarda s’éloigner pensivement et secoua ses longues tresses noires et brillantes de Reflets de lune. Elle observa la foule qui se pressait sur la place, enviant tantôt les robes élégantes des envoûteuses, la prestance des guerrières et la souplesse des moniales. Tripotant les gris-gris cliquetants, un peu ternis, qui ornaient la ceinture de son armure, elle prit la résolution de faire un peu de shopping, quitte à torturer son porte-monnaie, et rejoignit Gwenn, déjà perdue, aux alentours de l’allée des marchands.
Celle-ci contemplait avidement une magnifique jupe en cuir savamment ouvragée et de splendides bottes montantes à lacets, brillantes à la lueur bleutée que jetaient sur elles les feux d’artifices. Malheureusement, constatant l’état de ses finances, elle se détourna avec regrets. Il lui faudrait encore économiser beaucoup pour se permettre de les acquérir et remplacer son armure cabale qui traînait dans son sillage la poussière de l’académie de Nolani et les neiges de la descente du Yak, et dont la dentelle d’os s’effilait à une vitesse alarmante.
De son côté, Gwenyllareth parcourait également les devantures. Avec désillusion, elle se rendit une fois de plus à l’évidence : en fashion-victim accomplie, elle les connaissait par cœur comme il se doit. De toute évidence, la nouvelle collection n’arrivait pas avec le Nouvel An. Revenant bredouille toutes les deux, la nécromante et l’élémentaliste revinrent main dans la mai aux tentes de pêcheurs près du port. Elles observèrent les feux d’artifices, allongées près du feu crépitant, riant et échangeant des plaisanteries jusqu’à ce que les rumeurs de la fête s’éteignent peu à peu. Elles s’endormirent sous les étoiles près des braises crépitantes.

Haaaaaaannnnnnnnnn (c to Blood) C'est tellement bien décrit
Souvent, les descriptions sont barbantes et la tentation de décrocher est forte, mais toi, t'arrives comme une chef à, au contraire, garder le lecteur :quoi: La claaaaaaaaasse :super:
Et puis, c'qui est chouette (nouveau mot dans mon vocabulaire :shy: :lolvert:), c'est qu'on a envie d'en savoir plus sur les persos et qu'on veut absolument savoir c'qui va leur arriver :Alléé:

Conclusion : chui faaaaaaaaaaaaaaaaaaaan dès l'premier chapitre *_*

Kyah, merkiiiii ^^ J'avais peur d'avoir fait trop court... d'ailleurs j'ai encore trouvé des fautes de frappes, là (la reconnaissance d'écriture c'est pas encore ça ^^')
Comme j'aieu un gentil comm, voilà le deuxième ^^ (je trouve ça court aussi mais si je développe sur 5 chapitres ça va vite devenir barbant xD c'est rien qu'un ptit Rp, pas encore un roman ^^')

II- Gwenn apprivoise l’attente

La rosée fraîche de l’aube réveilla Gwenn, encore couchée sur son matelas de fortune à l’abri d’une des tentes. Le feu était éteint et le vent en dispersait les cendres alentours. Tout était silencieux hormis le fin cliquetis de l’aiguille d’un vieux pêcheur qui réparait ses filets sous la tente voisine. Gwenyllareth était partie. La nécromante resta longtemps assise au fond de la tente. De temps en temps, le pêcheur relevait la tête et lui adressait un sourire. Gwenn examinait sa peau hâlée et tannée par le vent salé de la mer, et toutes les rides qui sillonnaient son visage. Le soleil monta dans le ciel, Gwenn profita des derniers clapotis encore audibles de l’eau qui s’agitait derrière elle. Bientôt, ils seraient couverts par les clameurs de la fête qui reprendrait. Rien n’était jamais bien longtemps silencieux à l’Arche du Lion. Et pour cause, le vieux pêcheur commença à engager la conversation.
La Kryte la lassait déjà.
Gwenn l’écouta patiemment raconter sa vie de marin. Les heures s’étirèrent, apportant leur lot de cris de joie, de vagues, de nuages et de mouvements sur les quais. Lorsque le pêcheur, nommé Alton Thorne, fût à court de bavardages, Gwenn se leva et étira ses jambes engourdies par les heures d’attente. Tout comme son père et sa sœur cadette, elle avait la faculté d’attendre. Elle se souvînt que, dans son enfance, elle regardait souvent son père attendre. Pendant des journées entières parfois, il s’asseyait et ne bougeait plus. Plus tard, il lui avait appris, ainsi qu’à Scorpia, qu’il était facile d’apprivoiser l’attente, même lorsqu’on n’attend rien de particulier. On peut déplacer son impatience et sa contrariété ailleurs. Dans les reflets d’une eau dormante, une pomme ou les bavardages d’un vieux pêcheur.
Gwenn prit congé de son voisin et s’éloigna avec peine tant la foule était compacte. Le Blanc-Manteau avait plusieurs missions à lui confier.

Quelques jours plus tard, Gwenyllareth vînt la rejoindre, mais, curieusement, elle évita au maximum de côtoyer le Blanc-Manteau et dit de curieuses allusions à leur sujet.
Gwenn se conforta dans l’idée qu’à part ses plages de rêve, elle n’aimait pas beaucoup la Kryte. Malgré tout, elle réunit bientôt assez d’or pour s’offrir enfin la jupe et les bottes qu’elle convoitait depuis son arrivée. Toutefois, comme lui avait appris son père, elle avait dompté l’attente, et patienter s’était plutôt transformé en douce torture – qui a dit que les nécros étaient masos ? ^^
Néanmoins, il n’avait pas eu le temps, avant de les quitter –sa mère et ses deux soeurs- de lui apprendre à apprivoiser la lassitude. Le Blanc-Manteau lui devenait antipathique et elle n’en pouvait plus des chasses aux caromi-tengus. Elle doutait du bien fondé des missions qui lui incombaient et avait de plus en plus l’impression d’avancer à reculons. La guilde qui l’avait recueillie à ses débuts n’était pas du plus grand réconfort, mais elle ne leur en fît jamais le reproche. Il lui arrivait souvent de croiser certains de ses membres et de faire un bout de chemin avec eux et ils répondaient invariablement « présent » à ses appels au secours.

Lorsqu’un jour elle retourna à l’Arche du Lion, les bruits de la fête s’y étaient éteints.

C'est pas si court que ça, you know ^^ Perso, j'trouve que c'est très bien, justement, de pas faire des chapitres qui font cinq pages (sur l'ordi) :shy:

Dans ce deuxième chapitre, c'que j'regrette le plus, c'est qu'y ait pas ne serait-ce qu'une ou deux phrases de discourt direct dans la scène du pêcheur. Ca donnerait un peu plus de vivant et ça casserait (en bien) le rythme de lecture ^^

Sinon, j'aime beaucoup la sorte de flash-back sur le père de Gwenn, le passage presque poétique sur l'attente... Ôha !

J'y crois pas, je viens de faire un commentaire constructif :nawak: :super:

J'ai du mal avec le discours direct, ou bien j'en mets partoutou bien nulle part xD je prends note ^^

Pour le flash back sur l'attente, j'ai un peu pompésr une nouvelle que j'avais adoré, un mec qeul cotre tous car il n'a paas de télépgone potable qui attend sa petite amie pour le nouvel an en imaginant des tas d'horreurs parce qu'elle venait en auto stop xD

"Car voici l'autre grand classique du téléphone portable: se faire raccrocher au nez.
Parce qu'on est est pas au même rythme, parce que la vie, ça va vite, qu'il faut réagir au quart de tour, parce que le portable, c'est pour gérer, il faut gérer les paroles, et les sentiments aussi pendant qu'on y est, je suis en train de cramer mon forfait, hop, hop, je te raccroche au nez, c'est pour mon bien, pour le tien aussi, love is business et à tout de suite, Gros Raymond."


"Bonne année toi même" Jérôme Lambert
Voilà et donc il disait qu'il avait réussi a apprivoiser l'attente et à la mettre dans une pomme xD
Merkii ^^

Aaaaahhhhhhhhh d'accôôôrd T'as quand-même bien su l'adapter at your story ^^
We're attending the suaïte (mon futur-ordi-portable, on futur-jeu-PC-de-GW et moi ^^')

Kyaaaaah, bientot GW ? =D
Bon, suite ^^
III- Pour quelques pièces d’or

Gwenn décida de se fixer à l’Arche du Lion. Ce n’était pas vraiment une décision réfléchie, mais… à défaut de se fier à son sens de l’orientation, Gwenn aimait à suivre son instinct ainsi que les caprices fantasques qu’il lui dictait.
Elle arpentait sans cesse les quais du port, examinant les voyageurs. Certains bateaux arrivaient de l’archipel de Balthazar qu’elle connaissait déjà. Mais d’autres se délestaient d’étranges visiteurs : des combattants à la faux, aux longues robes chargées de babioles en tout genre, qu’elle aimait à regarder tournoyer, d’étranges aveugles aux tenues cliquetantes et scintillantes aussi disparates qu’admirables, escortés de divers esprits sortant de nulle part, de fiers guerriers à la peau hâlée et aux armures blanches et dorées évoquant le soleil, et enfin de frêles et agiles meurtriers maniant les dagues avec célérité, nantis d’yeux bridés et d’un effarant assortiment de pics aussi fins que tranchants. A la fin de la journée, elle rejoignait le campement près du port, accueillie avec bienveillance par le vieux pêcheur qui trouvait chaque jour une nouvelle anecdote passionnante à lui raconter.
Gwenyllareth passa parfois la voir et, à ces occasions, elles s’offraient des sorties en duo dont la rareté ne faisait qu’ajouter à leur charme. Les sorts puissants et dévastateurs de l’élémentaliste dévastaient des chemins entiers tandis que la nécromante ponctuait son passage de maléfices choisis, n’achevant que plus vite leurs adversaires. Peu à peu, par petites étapes, Gwenn explorait la Kryte, mais revenait chaque soir à l’Arche, observant les embarcations transiter dans le port et s’éloigner au large, les pieds dans l’eau salée et de nouvelles anecdotes d’Alton en fond sonore.

Un matin, écoutant distraitement le pêcheur lui raconter sa journée précédente en reprisant son filet, il lui vînt une idée. Le coupant au beau milieu d’une phrase, Gwenn demanda au pêcheur :
« Dites moi, Alton, où trouvez vous le temps d’aller pêcher ? Vous êtes en permanence contraint de réparer vos filets…En outre, ils me semblent de bien mauvaise facture. J’ai un marché à vous proposer : tandis que vous retrouverez les joies de la pêche à plein temps, je resterai ici pour réparer vos filets et les consolider. En contrepartie, je ne vous demanderai que de continuer à me raconter vos souvenirs, et quelques pièces d’or pour mon petit travail (elle perd pas le nord, la Gwenn ^^). Ça marche ? »
Le vieux Thorne resta un moment interdit devant la proposition de la jeune fille. En vérité, il aimait rester à monopoliser la conversation, simplement assis, en nouant vaguement la cordelette fine et râpée de ses filets. Mais naturellement, son ouvrage était plutôt médiocre et le filet se rompait à chaque fois qu’il l’utilisait. Le fruit de sa pêche était bien maigre…
Il sourît de toutes ses dents et accepta l’offre de Gwenn.

Bwaaaaaaaaaah j'ai pas de com à faire on this, ça côwmmence à devenaïr intéressant

Allez, le quatrième mais ensuite je pars en vacances et j'ai pas beaucoup d'avance, j'en suis qu'aux trois quarts du cinquième chapitre ^^'
(Bon, heu, là faut connaitre GW pour comprendre qui est le blanc-manteau et la lame brillante...LE blanc manteau est une espèce d'organisation qui gouverne la Kryte, au début elle est sympa, ensuite ils deviennent nos ennemis. La lame brillante sont les ennemis du blanc manteau, et comme les ennemis de mes ennemis sont mes amis, nous rejoignons la Lame Brillante ^^)


IV- Au-delà du désert

Les semaines suivantes passèrent vite. Le vieux Thorne pêchait beaucoup plus et ramenait davantage de prises chaque jour grâce au bon travail de Gwenn. Celle-ci réparait méthodiquement et efficacement les filets, renouant solidement les liens lâches, remplaçant chaque cordelette râpée et testant la solidité de l’ensemble dès qu’elle le pouvait. Chaque jour, Alton la payait les pièces d’or qu’elle avait demandé, et son solde augmentait de jour en jour, au vu des excellents résultats que donnaient ses réparations. En outre, il lui offrait parfois des bourses pleines à craquer, satisfait d’avoir trouvé une oreille attentive à ses bavardages. Gwenn stockait précieusement sa nouvelle fortune et comptait patiemment les jours, s’acquittant ponctuellement d’autres missions pour le Blanc-Manteau.

Leur trahison ne fût pas vraiment une surprise. Le jour venu, Gwenn rassembla tout son or et se prépara à accomplir un très long voyage. La Lame Brillante lui avait fait miroiter un monde fantastique au-delà du désert d’ocre. Un monde dangereux, certes, mais ô combien plus fascinant que la Kryte, d’où on se hâtait d’ailleurs de la chasser. Un artiste voyageur avec qui elle s’était entretenue quelques jours plus tôt lui avait montré, entre autres, quelques esquisses de ce monde. Des lianes, des feuilles et d’énormes fleurs dégringolaient des arbres. Des herbes folles et colorées envahissaient les chemins. Des plantes magiques s’enroulaient autour des troncs. Des palissades de bambous se dressaient, stoïques et immuables, autour de marais sauvages. La voûte duvetée du ciel se découpait entre les feuillages. Gwenn était plus que charmée.
Elle n’attendait plus grand-chose de la Kryte mais, avant de partir, s’offrit une nouvelle tenue grâce à l’or paisiblement amassé au cours des derniers mois.
Ce fût uniquement protégée par de profondes cicatrices encore sanguinolentes, traçant sur sa peau d’étranges et captivants entrelacs, qu’elle présenta ses adieux au vieux pêcheur. Celui-ci se trouva de nouveau à court de mots. Il avait croisé une multitude de personnes dans sa longue vie et espérait avoir l’occasion d’en croiser encore beaucoup d’autres, mais, aussi loin qu’il puisse chercher dans sa mémoire, bien peu étaient celles qui l’avaient écouté aussi longuement que Gwenn. Mais puisqu’elle partait, que pouvait-il y faire ? Son aide lui maquerait sûrement, mais il continuerait à pêcher, comme il l’avait toujours fait avant l’arrivée de la jeune nécromante. Il se contenta de baisser la tête et marmonna un vague « au revoir ». Gwenn lui sourît tristement. Elle aurait voulu le serrer dans ses bras ou planter un baiser sur ses joues fripées mais ne le fît pas. Sans doute parce que ses yeux la piquaient un peu trop et qu’un savant nœud marin s’amarrait solidement à sa gorge. Comme elle avait prévu de le faire, imaginé et répété tant de fois dans sa tête, elle partit. Un bâton d’os dans une main et un sac rempli de quelques provisions dans l’autre. Elle passa les grandes portes de l’Arche du Lion et partit vers l’Ouest, le soleil couchant, rouge et chaud droit devant elle.
Le ciel bleu pur était rehaussé de quelques nuages moutonneux, nimbés de rose et bordés d’or. Les palmiers bruissaient doucement au gré d’une petite brise.

J'aime beaucoup le truc avec le noeud marin dans la gorge

Là non plus, j'ai pas grand-chose à dire, sinon bon courage pour le prochain chapitre et bon voyage :super:

P'tain c'est extraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa trop bien... Viv'ment la suite

merki mikrow ^^ Si vous êtes sage et que j'arrive a finir mes valises avant ce soir, jvous finis le 5è ^^

Cher père noel. Cette année, j'ai été très sage, c'est pourquoi je t'écris, même si je sais que tu as beaucoup de travail et que de toute façon tu lis dans mes pensées et que tu sais déjà ce que je veux. Si tu pouvais poster le cinquième chapitre d'Yllo, ça s'rait vach'ment cool de ta part. Bisous, en espérant qu'ils arrivent pas trop glacés au pôle nord.
mikrotrèssage

Ptdrrrrrrrrrr

[déjà que j'écoute les scènes coupées du donjon de Naheulbeuk, j'suis en bon état de "ptdration" XD]

mdrrrr Mikroooo jtadooooore xD Comme j'aime aussi beaucoup le pere noel, je lui épargne un peu de travail et je poste le 5è chapitre, pas complètement fini (manque quelques détails au milieu)

V- Ancrés dans le sol

Gwenn marcha longtemps. Pieds nus sur l’herbe mœlleuse. Pieds nus sur le sable fin. Pieds nus dans l’eau salée. Pieds nus dans les marais boueux. Puis enfin, enfin. Après plus de trois jours de marche, presque sans arrêt, au travers de la Kryte, dévorant des dattes ou du loup, slalomant entre les monstres et les soldats du Blanc-Manteau, enfin. L’herbe s’effaça peu à peu. Les arbres devinrent de plus en plus minces et dénudés. Enfin, une étendue rouge occupait l’horizon. Pieds nus sur la caillasse et le sable ocre, Gwenn savourait la première étape de son périple.
A mesure qu’elle s’éloignait des derniers arbres, l’air devenait plus chaud et plus sec. Elle devina avoir enfin traversé le Refuge du Roi. La seule végétation du désert était une essence de petits buissons épineux sans aucune feuille ni fleur. Des tiges qui survivaient, malgré la chaleur écrasante et enfonçaient leurs racines de plus en plus profondément dans les entrailles de la terre pour puiser un peu d’eau. Aucune utilité, aucune protection pour l’humain qui s’égarait, mais là malgré tout, immuables et ancrés dans le sol, possédant plus de droit sur le désert que n’en aurait jamais aucun homme. Gwenn devrait économiser les provisions qui lui restaient, faute de fruits, et avancer à découvert sans aucune protection contre d’éventuels ennemis ni contre la chaleur. Mais sa nouvelle armure, on ne pouvait plus léger même dans les garde robes élémentalistes, était parfaitement adaptée à la situation.
L’air était lourd et les pieds endoloris de Gwenn soulevaient de la poussière à chaque pas. Mais son but était approchait. Déjà, elle apercevait au loin les hautes montagnes sans-nom-ni-neige qui se dressaient, selon les cartes, entre la Kryte et le désert ocre. La jeune nécromante s’efforcait de garder un rythme régulier et de respirer profondément malgré la poussière qui lui grattait la gorge et s’insinuait dans ses yeux. Le plaisir du dépaysement surpassait la fatigue de la marche, et avant la nuit, elle eut gravi les premiers mètres du chemin montagnard qui s’élevait vers le sommet pour mieux en redescendre ensuite.
Au fur et à mesure de sa montée, l’air fraîchit, non seulement à cause de l’altitude mais aussi de la nuit qui étendait son noir manteau tout autour d’elle et nappait de bleu les pics ensablés. Bientôt, le désert derrière elle ne fut plus rouge mais totalement bleu. Elle franchît les montagnes rapidement, laissant la lune derrière elle, escaladant précautionneusement les rocs, qui, tout comme les buissons épineux, tiraient leur force de leur racines ancrés dans la terre depuis un temps qu’il n’était même plus possible de compter…
Et l’aube lui offrit le plus merveilleux des cadeaux : a quelques mètres à peine de l’éperon des druides, une fissure verte coulait, entre les rocs rouges…
De grandes plantes aux feuilles d’une envergure spectaculaire, aux nervures roses ou bleuâtres, plantaient leurs racines à proximité d’une rivière vive entourée de rochers ventrus et moussus. Des lianes s’étiraient entre les troncs d’arbres accolés aux bords de la lézarde, une herbe haute parsemées d’énormes fleurs oranges et roses étendait un tapis bleuté jusqu'à Le soleil levant donnait au paysage une lueur irréelle…

Bon courage pour le finir, alors ^^

Pitite reumarque : au début, il y a beaucoup de "enfin" ^^ Certains sont faits exprès, on le devine, mais il y en a d'autres qui surchargent ^^
Sinon, j'suis faaaaaaaaaaaaan de tes descriptions de paysages, on s'y croirait

Comme mathoun'. Faaaaaaan à la vie à la mort :B):

Whaou!
On reconnait farpaitement Gw en bieeeeeeeeen !
Tes descriptions sont à s'étrangler-avec-le-fil-de-la-souris(de bientitude^^)...T_T
Et pis...Y'a ma Gweny :3(Et bien "jouée", en plus^^")
Toi, t'aimes bien Maguuma, je me trompes :p?

t'as ton nouvel ordi portable ???? Génial, suis contente pour toi

J'adore l'histoire, tu écris comme quand on était encore en primaire, toukours aussi bien, tu réussis à me captiver dès les premiers mot, c'est tout toi ^^

Sinon, je vais peut-être m'inscrire à GW

*Va essayer de capturer Luthinou :p*
What? What is flood?

Pour en revenir au sujet, hum hum hum, je trouve que tu as bien décrit, c'est pas lourd, et en même temps assez détaillé

flooder ? Moi ? et bas ouai heu !!!! Une fois de temps en temps, ça fait pas de mal XD

Sinon l'histoire est bien construite et j'aime beaucoup les personnages !

Zloun> Aimer Maguuma ? je l'adore, je la vénère, c'est mon endroit préférééééééé :3

Luthie > Wayyyyyy Luthie sur GW ^O^ (d'ailleurs tu dois toujours me montrer NeverWinterNight II, twa è.é)

Bon, nouvelle version du dernier chapitre, pas encore trop bien défini le 6è, j'ai que des phrases éparses ^^

V- Ancrés dans le sol

Gwenn marcha longtemps. Pieds nus sur l’herbe mœlleuse. Pieds nus sur le sable fin. Pieds nus dans l’eau salée. Pieds nus dans les marais boueux. Puis, après plus de trois jours de marche, presque sans arrêt, au travers de la Kryte, dévorant des dattes ou du loup, slalomant entre les monstres et les soldats du Blanc-Manteau, enfin l’herbe s’effaça peu à peu. Les arbres devinrent de plus en plus minces et dénudés. Une étendue rouge occupait l’horizon. Pieds nus sur la caillasse et le sable ocre, Gwenn savourait la première étape de son périple.
A mesure qu’elle s’éloignait des derniers arbres, l’air devenait plus chaud et plus sec. Elle devina avoir enfin traversé le Refuge du Roi. La seule végétation du désert était une essence de petits buissons épineux sans aucune feuille ni fleur. Des tiges qui survivaient, malgré la chaleur écrasante et enfonçaient leurs racines de plus en plus profondément dans les entrailles de la terre pour puiser un peu d’eau. Aucune utilité, aucune protection pour l’humain qui s’égarait, mais là malgré tout, immuables et ancrés dans le sol, possédant plus de droit sur le désert que n’en aurait jamais aucun homme. Gwenn devrait économiser les provisions qui lui restaient, faute de fruits, et avancer à découvert sans aucune protection contre d’éventuels ennemis ni contre la chaleur. Mais sa nouvelle armure, on ne pouvait plus léger même dans les garde-robes élémentalistes, était parfaitement adaptée à la situation.
L’air était lourd et les pieds endoloris de Gwenn soulevaient de la poussière à chaque pas. Mais son but était proche. Déjà, elle apercevait au loin les hautes montagnes sans-nom-ni-neige qui se dressaient, selon les cartes, entre la Kryte et le désert ocre. La jeune nécromante s’efforçait de garder un rythme régulier et de respirer profondément malgré la poussière qui lui grattait la gorge et s’insinuait dans ses yeux. Le plaisir du dépaysement surpassait la fatigue de la marche, et avant la nuit, elle eut gravi les premiers mètres du chemin montagnard qui s’élevait vers le sommet pour mieux en redescendre ensuite.
Au fur et à mesure de sa montée, l’air fraîchit, non seulement à cause de l’altitude mais aussi de la nuit qui étendait son noir manteau tout autour d’elle et nappait d’un coulis bleu les pics ensablés. Bientôt, le désert derrière elle ne fut plus rouge mais totalement bleu. Elle franchît les montagnes rapidement, laissant la lune derrière elle, escaladant précautionneusement les rocs, qui, tout comme les buissons épineux, tiraient leur force de leur racines ancrées dans la terre depuis un temps qu’il n’était même plus possible de compter…
Et l’aube lui offrit le plus merveilleux des cadeaux : à quelques mètres à peine de l’éperon des druides, une fissure verte coulait, entre les rocs rouges…
De grandes plantes aux feuilles d’une envergure spectaculaire, aux nervures roses ou bleuâtres, plantaient leurs racines à proximité d’une rivière vive entourée de rochers ventrus et moussus. Des lianes s’étiraient entre les troncs d’arbres accolés aux bords de la lézarde, une herbe haute parsemée d’énormes fleurs oranges et roses déroulait un tapis bleuâtre à perte de vue. Le soleil levant donnait au paysage une lueur irréelle…

yllo j'ai pas nerverwinter nights 2 j'ai la version originale, et je peut pas te la montrer mon ordi a un virus qui l'empêche de démarrer et quand il démarre, il arrive sur la page d'accueil et s'éteint tout seul ><

>>C'pas les îles de feu? Attend de voir le Tourment...C'est quelque chose, aussi, mais dans un genre plus...Heu...Très très très plus glauque? xD

>>Neverwinter Nights pAwa! (Il nous FAUT un sujet pour les jeux vidéos, là, ça urge!)

J'adore aussi les îles de feu mais jpréfère quand meme la jungle ^^
Le Tourment..pfoouuuuu jsais meme plus à quelle coop jsuis arrêtée sur NF et je bloque à fond au précipice de l'enfer -.- J'aime pas les titans et je veux le mode haaaaaard ><