D’abord, je voulais dire merci à Wikipédia et aux auteurs de cet article très complet que je n’ai pas lu dans son intégralité mais avec lequel j’ai beaucoup ri … En découvrant que j’étais réellement
Schizo. J’explique …
Qu'est-ce que la schizophrénie ?Etymologiquement, le mot schizophrénie signifie : perte de l’unité (schize) de l’esprit (phrénie).
Le résultat de cette perte d’unité psychique en est une triple incohérence :
- de la pensée,
- des propos,
- du comportement.
On distingue au minimum sept formes de Schizophrénie : 1) La schizophrénie simple. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socioprofessionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.
Je suis déjà épargnée pour celle-ci parce que je ne passe pas mon temps à déprimer …2) La schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire et les hallucinations dominent le tableau clinique et le sujet répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques.
Non, je n’ai pas d’hallucinations … :super: 3) La schizophrénie hébéphrénique. La dissociation de l’unité psychique du sujet est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques. *touche principalement les adolescents*
I’m a Warrior against Therapeutics!! :B): 4) La schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qu’on lui impose, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Actuellement, cette forme se traite et est donc rarement définitive.
Alors là !! Je suis pas catatonique du tout !!! 5) La schizophrénie dysthymique (schizo-affectif). Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent au moins en partie aux traitements par lithium.
Pas de doute, les côtés maniaques sont importants (voire plus tard … ^^) 6) La schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants de névrose (hystérique, phobique, anxieuse ou obsessionnelle).
Névrosée et pas qu’un peu ! Anxieuse ? Toujours ! Et obsessionnelle …. ? Un peu … :lolvert: 7) La schizophrénie pseudo-psychopathique ou « héboïdophrénique ». Il coexiste des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.
D’après certaines personnes, je le suis … Donc, je ne suis pas une schizophrène simple (ça, c’est le cas de le dire :super:), ni paranoïde, ni catatonique …Je suis surement une hébéphrénique dysthymique pseudonévrotique et peut-être pseudo-psychopatique … Donc, on va étudier ces quatre dernières (les plus intéressantes !!) L'
Hébéphrénie est une forme clinique de la schizophrénie où prédomine la dissociation, survenant principalement chez les adolescents au moment de la puberté. Ses débuts sont insidieux et peuvent donc se confondre avec la crise de l'adolescence.
Effectivement, j’ai à faire à une dissociation hors du commun (on est surement sept à vous écrire ça :quoi: ), je suis une adolescente (oui, je ne suis pas un vieux pervers qui cherche à obtenir des informations croustillantes à votre sujet !) mais je ne suis pas en pleine crise d’adolescence (ouais, je l’ai faite à neuf ans
)
Les symptômes de la dissociation mentale :
- dépressions
ça arrive ^^- anxiété,
plutôt, mais ça va …- phobies,
non ….- panique,
hola, non …- symptômes physiques (forts maux de tête, ou autres douleurs corporelles),
Toujours mal à la tête et aux reins :lolvert: - niveaux de fonctionnement fluctuants de très efficaces à nuls,
Très efficaces, bien sur … - lapsus de temps et amnésie,
Ah, ça c’est clair … - dysfonctions sexuelles,
J’ai pas encore eu le temps de vérifier - désordres alimentaires,
Vive le Nutella !! Et le fromage de chèvre :nawak: - stress post-traumatique,
Ben je suis pas encore totalement traumatisée ^^- préoccupations et tentatives suicidaires,
Je me suicide puis je reviens après, ok ?? :super: - automutilation,
Oui, apprendre le japonais sans raison aucune, c’est une sorte d’automutilation de l’ennui :super: - abus de psychotropes.
PAS ENCORE D'autres symptômes comprennent la dépersonnalisation, une impression d'être irréel, détaché de soi. Se sentir comme un observateur de sa propre vie.
Irréelle ?! Certainement !!! Observatrice … Ouais … Bôf … Tous ces symptômes ne sont que des indicateurs de possibilité de la maladie. Pour que le diagnostic soit établi deux ou plus de personnalités distinctes doivent exister.
Deux ? Seulement ?! :super: Les personnes souffrant de troubles dissociatifs entendent souvent avoir fait des choses dont elles ne se souviennent pas mais qu'elles ont réellement faites.
D’avoir été gentille ? :hum: Peut-être que c’était pas réel aussi … Elles peuvent présenter des amnésies d'évènements qui se sont produits entre le milieu de leur enfance et le début de leur adolescence. L'amnésie d'évènements antérieurs à ces périodes est considérée comme normale.
Me rappelle de rien avant ma 5e … :quoi: I have a lot of symptoms :quoi: La
Dysthymie est une forme de dépression atténuée et chronique produisant une souffrance significative. Auparavant, ces troubles ont été tantôt considérés comme des trouble de l'humeur, tantôt comme des troubles de la personnalité : on a parlé par exemple de "névrose dépressive".
Le diagnostic de dysthymie peut être porté si :
Une humeur dépressive est présente pratiquement toute la journée, plus d'un jour sur deux pendant au moins deux ans (sans répit de plus de deux mois) avec présence d'au moins deux symptômes parmi ceux-ci :
Deux ans ?! Mais j’ai pas été schizo assez longtemps … :alléé: (1) anorexie ou hyperphagie
Crèpes Wahoo Powaaaaaaaaa !! (2) insomnie ou hypersomnie
Les deux suivants les périodes :super: (3) baisse d'énergie ou asthénie
Asthénie powaaaaaa !!!! (4) faible estime de soi
Où on doit signer ?? ^^ (5) difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
Nan :quoi: (6) sentiments de perte d'espoir
Avec Sarko qui est passé … Ouais … :triste: Les troubles ne sont pas secondaires à :
(1) une affection médicale (comme une hypothyroïdie) ni aux effets physiologiques directs d'une substance
(2) ni aux effets physiologiques directs d'une substance
(3) ni à un deuil
Les troubles produisent une souffrance significative ou une altération du fonctionnement du sujet.
Déjà, je suis pas dysthimique !!! :super: La
pseudo névrose est caractérisée par:
- un flou de la pensée et du propos comme premier degré de désorganisation
Cents ans pour comprendre certains messages de Miss Palo … - des croyances et convictions irrationnelles et illogiques comme premier stade du fonctionnement délirant,
Croyances ?? :quoi: Je crois plus en rien … :triste: - une indifférence affective et émotionnelle comme premier palier des manifestations de repli autistique.
Nan, quand même … Je ne suis pas pseudonévrotique !!!! :super: La
pseudopsychopatie soulève des questions diagnostiques particulièrement difficiles. On appelle «psychopathie» un désordre comportemental caractérisé par l’impulsivité, l’instabilité affective et sociale, l’appétence marquée pour les toxiques, la propension aux conduites délinquantielles et la marginalité.
Impulsive … Ouais … Et instabilité affective, n’en parlons pas … Ce désordre débute à l’adolescence et s’atténue vers la trentaine sauf quand il a conduit à une mort accidentelle, une maladie alcoolique ou une autre toxicomanie, une condition d’invalide consécutivement à un accident. Certains psychopathes présentent des bouffées délirantes aiguës… et certains schizophrènes présentent des comportements de type psychopathique. Dans ce dernier cas, au fil du temps, les symptômes de schizophrénie deviennent de plus en plus évidents et les conduites psychopathiques s’amendent en quelques années.
Nan, quand même … Je ne suis pas une pseudopsychopatique … c’est déjà pas mal … :triste:
Je suis donc hébéphrénique … Ya quelques jours, j’aurais apprécié ça. J’aurais bien ri … Mais là, je traverse une mauvaise passe en écrivant ça (oui, j’ai fait cette étude sur deux jours :super: ) et j’arrive plus à sourire … Dissociation … Ouais. Vraiment. J’arrive d’un jour à l’autre, voire d’une heure à l’autre d’être d’une humeur totalement différente …
Ça me dépite. En fait, j’ai fait cette étude parce que je compte écrire ma future nouvelle à ce sujet parce que j’y tiens beaucoup et que je suis très intéressée par ce que le cerveau est capable de faire en pleine dégénérescence et jusqu’à quel point il peut aller … Le meurtre ? Le suicide ? Oui, on en voit tous les jours. Mais els gens qui tuent ne sont pas tous des malades mentaux et ce qui se suicident non plus. Le cerveau est capable de folie même en étant dans un état normal.
Oui, le mien est surement normal et cette étude a été rédigée pour vous faire sourire (quoi que un peu longue, j’avoue …) mais cette chute est pitoyable par rapport à l’humour que je voulais y mettre. C’est vrai, j’aurais souhaité faire partie de ces gens hors du commun …. Capables de choses étranges sans s’en souvenir, même si cela engendre beaucoup de douleur. Mais je souffre de m’en souvenir. Vraiment. Mais … pfff, j’ai envie de me frapper la tête contre le mur. Voilà comment je finis quelque chose qui était sensé être divertissant…
Je vais me suicider … Puis je reviens … :triste: