Petite promenade matinale pour décuver

Elle lâcha la dague et le gifla à son tour.

- Comment peux-tu dire ça ?!

Elle donna un violent coups de pieds derrière ses genoux pour le forcer à s'agenouiller, appuya même sur ses épaules. Quand il fut à terre, elle resta un instant à l'observer. Puis elle s'agenouilla devant lui ... Le lierre attachait à présent les mains du cambion ...

- Personne n'est l'esclave de personne. Tu es parti des Limbes. Je suis cruelle, certes, mais pas au point de t'y renvoyer.

Elle baissa la tête.

- Et moi aussi, je suis lâche. Je ne te tuerai pas. Je ne peux pas te tuer.

On ne saurait expliqué logiquement ce changement soudain. Peut-être ces tremblements qui inquiètèrent l'elfe amoureuse et attentionné .... Peut-être le courage qui la quittait.

- Et je ne te demandais pas de passer ta vie à me "baver dans le cou" ... Quelques fois, oui. Mais aussi, j'aurais bavé dans la tien. C'ets la règle du jeu, non ? Les mièvreries standards, allons-nous dire ...

Aïe.
*Fit-il quand elle le frappa, quand le lierre se resserra. Les héros ne disaient pas "aïe", non? Les héros, quand ils se blessaient -et c'était rare-, affichaient un air résolu et digne, le visage crispé mais noble. Un truc dans le genre. Ils ne disaient pas "aïe" avec un air dubitatif.*
Pas...A genoux. Si tu veux me parler, relâche-moi. Ô grrrrande et magnanime dame Nilëlia.
*Il "crachait" presque du plomb en fusion sur ce dernier mot*
Ou que je crève! Tu es mignone, avec tes pseudo-explications, excuses, discours hypocrite et...Je ne sais quoi! J'en ai assez, Zalya! Tu ne peux vraiment pas comprendre que tout le monde ne puisse pas forcément apprécier de se faire torturer par sa petite amie sans même savoir se défendre? Non?

Le lierre brûla sur lui-même, blessant quelque peu les poignets du cambion, mais rien de grave par rapport au cou de poing que Zalya lui décrocha une fraction de secondes après que les branches commençèrent à se désintégrer.

-Pseudo-explications et excuses ...

Elle sourit, le souffle court, un air dégouté, triste, colérique ... Tout à la fois. Mais les yeux verts.

- Ma mansuétude s'arrêtera là, Anathël. Il en sera de même pour nos relations, qu'en penses-tu ? Tu en as assez de moi et de mes .... "discours hypocrites".

Elle se leva, ramassa sa dague puis jeta un regard méprisant.

- Dis à ta soeur qu'elle peut se le mettre là où je pense son amour.

Elle lui sourit, avec cet air satisfait et sadique bien à elle.

- Un dernier truc à dire, M'sieur d'Enthyl ?

Vatf'.
*Raccourcit-il d'un ton venimeux avant de lâcher un dernier éternuement. Puis il s'écroula et se roula en boule au pied de l'arbre, toujours suant et tremblant de fièvre.*

Elle l'observa un moment, hésitant à le prendre contre elle ou à l'amener dans une auberge, au chaud ... Puis, elle décida que non. Elle allait encore passer pour une hypocrite. Et s'en était assez ... Elle remarqua alors sa cape abandonnée au sol, près de l'arbre.

- Garde ma cape. Je crois que tu risques d'en avoir besoin, vu ton état.

Elle resta muette quelques secondes puis ajouta :

- Et sache que je ne te dis ça ni par hypocrisie ni pour un pseudo-élan de sympathie.

Elle haussa avec dédain un sourcil ...

- Juste par pitié.

Garde ta foutue cape.
*Il lui lança un regard furieux. Il n'avait jamais été en rage; la maladie aidant peut-être, il lui montait à présent une envie de meurtre.*
Un sang enfoui se ment
Mais jamais ne s'éteint
Longtemps, longtemps contraint
Le sang appelle le sang.

*Se mit-il à déclamer d'une voix acide.*
Et s'il me venait des pulsions Wyj'hedesques, hein?

Elle ramassa la cape puis soupira, exaspéré.

- Et tu comptes faire quoi ? Toi et tes petits bras musclés ? Tu trembles comme un agneau à la naissance et tu comptes me faire quoi que ce soit ?

Elle sourit avec un air désabusé mais amusé ...

- C'est mignon ...

Mourir, ou alors t'arracher manuellement les os, j'hésite encore.
*Sa voix prenait une intonation métallique, plus rauque et lointaine, mais en même temps presque féminine. Un peu comme celle de Wywan, en très légèrement plus grave. Le cambion aggrippa une branche basse et se releva avec difficulté, mais son regard noir flamboyait quand il releva les yeux vers l'elfe.*
Venger les blessures de Wywan, ou celles que tu m'as infligé depuis plus d'une année. Ou laisser couler le sang que je n'ai jamais...Jamais...Laissé vivre.

- Venger ses blessures ? Elle l'a déjà fait. Je ne lui ai pas fait de mal qu'elle ne m'ait fait auparavant.

Elle éclata de rire.

- Tu es pitoyable, Anithou chéri.

Ses yeux prirent une teinte braise ...

- Vraiment, tu fais pitié. T'as la tremblote, t'es à deux doigt sde cracher tes poumons bronches après bronches ... Et tu me défies.

Elle sourit.

- Mais tu ne défies "jamais" ... Alors est-ce vraiment toi, mon amour ? Noon ... N'est-ce pas ?

Salope!
*Hurla t-il. Les bandages noirs et un peu élimés qui le couvraient s'éffilochèrent. Il porta ses mains à sa gorge, mais ce n'était plus pour réprimer une quinte de toux. Plus maintenant. Ses yeux noirs semblèrent vibrer, comme s'ils voulaient avec frénésie sortir de leurs orbites, puis devinrent opaques, sans les reflets pâles qui les caractérisaient. Un craquement indiqua que les ailes parcheminées du démon, dans son dos, avaient achevé de se libèrer de leur geôle de tissu.*
Nilëlia! Tu protège ma fille, mais rend-moi mon fils! Maintenant! Tu le veux, non? Tue-le...Moi. Détruit-nous, puisque c'est important pour toi.
Je vais t'étriper, mon elfette adorée, t'étriper...
Lui ou toi? Tu es plus intéressante, ma douce elfe. Mais il est plus malléable, pauvre garçon. Je te conseille juste de ne pas trop attendre, sait-on jamais ce qu'un lâche innofenssif pourrait faire quand sa maman l'épaule.
*La voix, qui ne prenait même plus la peine de passer par les cordes vocales de son hôte, se faisait enjôleuse. Wyj'hed n'aimait pas plus mourir que sa fille, et pourtant elle aimait autant, autant se détruire.*

- On ne sait pas ? Ben on va voir ! J'ai hâte de voir de quoi est capable la célèbre Wyj'hed !

Défia Zalya avec un petit sourire amusé ....

- Tu es peut-être puissante, succube, mais son corps est dans état pitoyable. Je ne l'acheverai pas. Je ferai tout pour éviter ça. Tu connais le dicton ? On est jamais aussi bien servi que par soi-même ...

Elle éclata de rire.

- Alors vas-y ... Voyons ce que tu sais faire ...

Tu es mignone. Très mignone. Mais je n'ai pas de corps, sinon je ne prendrais pas la peine de parasiter celui d'un fils bâtard. Mon adorable fille a bien fait les choses, la dernière fois qu'elle m'a trucidée.
Et moi je veux que tu souffre...
*Anathël lança un poing, encore maladroit, mais qui contenait toute la force impie que son parasite était capable d'envoyer. Comme un zombi, une créature aveugle, un tas de viande qui ignorait superbement ses muscles pour porter les coups, mais les portait quand même.*
Que tu souffre, mon elfette, car je veux que tu souffre, que tu souffre...Et moi je veux que tu souffre aussi...
N'est-il pas adorable, lui aussi? Il suffit de trois fois rien, une légère cuite, une bonne crève, et une maman aimante. Ca vous change un cambion!

Elle reçut le coup de poing si vite qu'elle n'eut pas le temps de l'éviter et se le prit sur le bas de la mâchoire.

- Raaah ... Ok. Vous l'aurez voulu tous les deux !

L'elfe dégaina deux dagues et se jeta littéralement sur le cambion. Elle les fit tous deux tomber à terre et érafla la joue d'Anathël de la pointe d'une de ses dagues par un coup rapide mais mal évalué ... ou bien ... On se savait pas. L'elfe elle-même ne savait pas ...

- Je souffre déjà, mon amour. Mais demande donc à ta mère de cesser de dire que je suis mignonne ... Sinon, j'irais dans les fins fonds de l'enfer pour lui faire regretter ses paroles !

Hurla-t-elle, se sparoles entrecoupées par ses souffles rapides et courts ...

Il est temps pour toi d'apprendre à morfler, ma jolie! Si j'ose dire...
*Le sang qui gouttait à la joue d'Anathël ne coagulait pas, mais il semblait s'en moquer lorsqu'il balança son genou dans l'estomac de son adversaire. Comme une marionette, sans armature de bois ni fer, comme une poupée de chiffon manipulée par une créature rougeoyante, gigantesque, spectrale, qui commençait à apparaître, fantôme flottant dans les airs au dessus du couple et manipulant avec nonchalance des fils bleutés et ténus, reliés aux tatouages indigo du cambion. Tatouages qui commençaient à faire leur apparition intégrale.*
Crève, crève, crève, crève...
Tu dois être intéressante à possèder, Nilëlia. Même si tu n'es pas une planaire...Anges, démons, élémentaires, fantômes, toutes ces créatures si...Lassantes, en fin de compte.
Crève aussi, salope! Crevez toutes les deux...Toutes les deux, souffrez...
Mais oui, gamin. Mais oui.

Zalya ferma les yeux et chercha à tatons une bandelettes ... Elle en attrapa une et se l'attacha sur les yeux. Elle reprit son souffle coupé par le coup au ventre ... Elle poussa un léger gémissement de douleur.

- Tu ne m'auras pas Wyj'hed ...

#Wywaaaaaan#

Comme un cri strident, un appel à l'aide ... qui résonnerait dans la tête de la destinataire. Zalya espérait que l'alu vienne ... Même si elle était sure du contraire. Qui ne tente rien n'a rien ... De toute façon, il fallait envisager un plan sans Wy.

- Et non, mon amour ... Je ne crèverai pas. Ça te ferait trop plaisir ...

Une idée, vite. Ça y était. Des bons moments ... Des chose squi n'appartenaient qu'à Anathël et à Zalya. L'elfe chercha dans sa mémoire, aussi vite qu'elle put mais ... il n'y avait rien. Alors elle se releva.

- Battons jusqu'à la mort, Anathël et Wyj'hed .... Je n'ai plus rien à perdre.

L'elfe se transforma en louve, le bandage tomba de ses yeux mais elle se jeta sur le cambion pour lui mordre violemment la jambe ....

Wn:Ayaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!
*Fit à peu de choses près l'alu-démon en apparaissant quelques mètres plus loin, et en enchainant en balançant une dague sur Anathël/Wyj'hed.*
Wn:Je croyais que t'étais morte, toi!
*S'adressait-elle à Zalya ou Wyj'hed? Plus probablement à la succube, qui répondit donc:*
Wd: Tu es sensée l'être aussi, ma petite. Viens, viens voir maman qu'elle t'étripe par la main de ton grand frère chéri!
Wn: Gnnnh!
*La dague manqua sa cible et se planta dans l'arbre.*
Wd: Tsssk!
*Anathël hurla quand les crocs de la louve déchiquetèrent son mollet, mais il se baissa mollement et tenta maladroitement de lui briser le crâne sur le tronc d'arbre tout proche. Il manqua son coup, et ne parvint qu'à desserrer un peu les crocs. Wywan plissait les yeux. Les tatouages...L'indigo était presque entièrement...Visible.*
(J'y vais, nenuit!)

#Wy ... Merci ...#

La louve poussa de nouveau un gémissement quand elle fut cognée à l'arbre ... Après un moment, elle lâcha la jambe, se retransforma en humaine, apporta une de ses dagues à elle et l'enfonça dans l'épaule du cambion puis replia ses bras devant ses yeux avant de redevenir chienne. L'animal courut vers l'alu-démone, attrapa au passage une bandellettes et la lui tendit ...

#Protège toi les yeux ....#

La louve ne voyait pas les couleurs ... Elle ne pouvait être tuée. Sacrément amochée mais pas tuée ... Zalya perdit d'ailleurs l'équilibre et ne pouvait même plus supporter son propre poids sur ses pattes, sa dernière exposition éclair en humaine aux tatouages qu'elle avait du regarder pour blesser le cambion ...

#Raaah ....#

Crevez...Toutes les trois...Zalya...Wywan...Wyj'hed. Toutes.
*Il parut vaguement surpris quand la dague de Zalya le cloua au mur, et stupéfait lorsque le sabre court, un ninja-to, de Wywan s'enfonça dans son estomac. Wyj'hed, ou son fantôme, qui devenait de plus en plus visible, tira d'un coup sec sur les fils qui la relaient au corps de son fils, et les armes tombèrent. Le sang noir coulait par les blessures d'Anathël. Un sang qui n'avait presque jamais été versé. Anathël ne combattait pas...*
Wy: Lâche-le! Mais lâche-le, Wyj'hed!
Wd:Compte là-dessus...
*Wywan ne comprit le message télépathique de l'elfe que lorsque ses yeux lui semblèrent la brûler et lorsqu'il lui vint l'impression que ses entrailles tenaient à se faire la malle par ses oreilles. Elle gémit,
et s'arracha des cheveux en nouant à la hâte le bandeau autour de ses cheveux.*
#...rci.#
*La jeune femme eut ensuite un comportement curieux, alors qu'Anathël se relevait et entreprenait de lui foncer dessus. L'alu resta debout, deux dagues en main, la première, lancée dans le genoux du cambion, le ralentit à peine, et de la seconde elle s'arracha presque la peau des joues et du front. Son frère la percuta de plein fouet, et ils poussèrent tous deux un cri semblable.*

Zalya entendit les cris et releva la tête avec douleur sous sa forme canine. Elle reprit apparence humaine et d'épaisses branches de lierre lacérèrent Wywan et Anathël. L'elfe ne pouvait utiliser ses pouvoirs en étant une louve et était obligée de regarder ceux qu'elle emprisonnait ... Alors de larges plaies d'anciennes batailles ... La très longue qui ornait son ventre qu'elle avait eue quand elle était revenue au QG du Mal après une période obscure dans la forêt, d'autres durant les batailles avec Wywan ... Elle se rouvraient toutes, faisait ressembler l'elfe à une masse de chair en sang qui se débatait, les yeux clos, mais trop tard ...

- Mhhrr ...

Un court gémissement fut arraché à l'elfe ... puis un long cri de douleur et de tristesse ... Un mélange atroce entre le hurlement du loup et de l'elfe désespérée ...

Wd:Tu vois, ma douce et belle Nilëlia, ma propre fille s'arrache le visage pour m'échapper. Mon fils est...Sous contrôle. Et toi, ce serait dommage qu'o n t'abîme, non? Quoique c'est déjà fait. Mortels...
Wn: Aaaaaaaaïe...
A:Crevez souffrez, souffrez crevez, oh et puis...Merde.
*Le cambion entreprit d'étrangler sa demi-soeur.*
Wn: Zalya! Zal...Hnnnn...
*La semi-succube puisa dans sa fureur, sa hargne sous pression, les forces pour arracher de son cou les mains de son frère. Elle le renversa, et, avec une lueur mauvaise dans l'oeil, l'embrassa. Le visage du cambion se mit à saigner des blessures de sa soeur. Le baiser de la démone. Mais sans sourciller, le jeune homme la fit lâcher prise. Ils étaient toujours dans les sarments de Zalya, et Wywan commençait à étouffer. Anathël ne semblait guère vouloir s'arrêter.*
Ils sont chou. N'est-ce-pas? Trois mortels s'entre-tuent pour moi! De mon vivant, j'ai peut-être fait mieux, mais c'est un record qu'aucun fantôme n'a encore battu...
*Les doigts spectraux de Wyj'hed tiraient et manipulaient cependant les "fils" d'Anathël avec une certaine nervosité. Ou était-ce de la vitesse maîtrisée...?*

Les branches autour de Wywan brûlèrent sur elles-mêmes tandis que celles qui retenaient Anathël se durcissaient, s'épaississaient ... Zalya leva la tête et observa la scène, les lessures s'ouvrant encore et encore ... Un lac de sang entourait l'elfe ...

- Wyj'hed ... Tu pourras m'arracher mon amant mais pas ma soeur ...

L'elfe força sur ses bras et rampa jusqu'à ses vêtements ... Une fiole ... Une potion ... Zalya ne voyait que cette solution. Elle but d'une traite le breuvage qui referma ses blessures ... Mais ça ne durerait que peu de temps ... Zal se leva violemment et se jeta sur Anathël, les yeux rouges comme le sang qui fomait une flaque quelques pas plus loin ... Elle sortit alors une de ses dagues et découpa la main gauche de son amant ... Ou de ce qu'il en rester.

- Tu n'étrangleras plus Wy, mon amour ...

Des larmes de sang coulaient le long de ses joues ... Puis elle refit ce qu'elle avait fait quelques temps auparavant ... Elle frappa derrière ses genoux et le fit s'agenouiller ... Enfin ... Elle tenta de le faire s'agenouiller ...

A: Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!
*Il avait lâché Wywan, qui rampait plus loin, les lèvres dégoulinantes d'un sang noir qui pouvait appartenir à n'importe qui. Le cambion, allongé au sol, ligoté par les ronces, serrait avec frénésie le poignet de sa main blessée, et hurlait sans retenue. Le sang de ses premières blessures ne cessait de couler, en un flot noir qui venait s'ajouter au rouge du sang de Zalya. Le coup de Zalya sur ses jambes eut un effet désagréable, enfonçant la dague de Wywan dans l'os, le tordant et faisant finalement se briser et la lame et le genoux dans une série de craquements écoeurants. Le cambion s'effondra, sanglant, sanglotant.*
Wd: On ne saurait en faire un guerrier...Et hémophile, avec ça! Mes ravissantes et douces demoiselles, n'y en a t-il aucune pour être intéressée par une hôte? Non...
*Le spectre, rompit brusquement les fils indigo qui le reliaient à son fils. Le cambion eut un soubresaut, un hoquet de douleur, et son regard devint vague.*
Wn: An'...? An?
A:Cre...ver...Souffrir...Je ne voulais pas...
*Les tatouages d'Anathël s'effacèrent et se diluèrent dans sa peau. L'alu prit un air piteux. Le fantôme rougeâtre la regardait d'un air amusé.*
Wd: Tu as eu raison de venir. A ton tour...Ou celui de Nilëlia. Qui la première?
Wn: Zalyaaaa...Cette salope a crevé An'...

Zalya savait qu'il ne lui restait que quelques minutes par agir ... Ses blessures se rouvriraient dans .... pas longtemps et lui infligeraient les pires douleurs de toute savie réunies en queqlues courts instants avant une mort certaine ... Tuer "cette salope" comme disait Wy ... Mais comment ... ?

- Wyj'hed ... Je t'attends ... Prends moi pour hôte !

L'elfe s'approcha du spectre avec un air résigné ... Sentant déjà la terrible blessure sur son ventre s'ouvrir doucement ...

#Wy... Fais tout en ton pouvoir pour t'en débarrasser ... Même le pire !#

- Allez, sale fantôme !

#Je ne te tuerai pas! Zal? Zal? N'y vas pas...Je ne sais pas détruire ce...Truc!#
*La succube paraissait presque matérielle à présent. Elle déploya sous elle des jambes quasi-humaines, terminées par deux orteils griffus. La créature rougeâtre se mit à flotter à quelques centimètres du sol, et s'avança vers l'elfe en souriant. Son visage était identique à celui de Wywan, sa peau et ses cheveux avaient la couleur de ceux d'Anathël. Deux paires de cornes évanescentes prenaient naissance sur son crâne. La démone sourit.*
Bon choix, petite elfe...Bon choix.
*Le fantôme avança ses bras, terminés par des mains monstrueuses, à 3 griffes, qu'elle posa sur les épaules de Zalya.*
#Honnêtement, je ne le sens...Pas...#
Tu prends les vies et les corps, Wyj'hed, mais...A quoi...*elle toussa* bon?
Dois-je te rappeler que ta renaissance à la vie s'est effectuée en possédant ta propre bâtarde de fille et un minable voleur? Dois-je rappeler que tu l'as forcée à le tuer? Pour que tu revienne, Wywan, tu as sacrifié plus que ce que fait habituellement une vraie succube. Je suis fière de toi...
*Wyj'hed eut un sourire carnassier et se pencha sur Zalya.*
Alors, Nilëlia, on a pas peur de crever?

L'elfe éclata de rire ... Un rire qui ne lui ressemblait pas vraiment ... Effrayant et dont l'écho résonnait au loin comme des tintements de tambours de guerre.

- Non, Wyj'hed ... Pourquoi ? Toi oui ? De nouveau ? Tuée par l'amante de son fils qu'on vient de charcuter qui aura l'aide de sa propre fille, ça doit pas trop le faire en Enfer pour se la péter ...

Zalya rit de nouveau, un cet air méprisant et arrogant ...

- Allez, magne-toi, sale succube. Tu rates l'entrée dans un corps en pleine santé, d'une âme pleine de tourments et d'un caractère qui ne te sera que plus facile à manipuler ...

Elle haussa un sourcil avec dédain et attendit la réaction de la créature ...

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